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Routes du Flamenco à Travers l'Andalousie

source : Andalucía.org, site officiel du tourisme en Andalousie

CIRCUIT N° 6 : LE CIRCUIT MINIER. LES PROVINCES DE JAÉN ET D'ALMERÍA

Parcours : de Jaén à Almeria en passant par Andújar, Linares, Úbeda, Baeza, Aguadulce et Roquetas de Mar, entre autres

Références : ce circuit a pour objectif de faire connaître l'importance de ces deux provinces dans la création d'un style de chants flamenco très originaux : les levantinos

Durée recommandée : 4 jours


Introduction

Dire que Andújar est une province avec un folklore non andalou très riche n´apporte rien de nouveau. Mais il faut signaler que les styles les plus prononcés de la région sont les fandangos de la Puerta de Segura, ou des jotas de Siles, de Albanchez et de El Ojuelo, car cela explique l´influence de la province dans la création des styles du Levante. Prédominent également dans la région les trilleras, les temporeras et les pajaronas, mais son grand filon se trouve dans les Mines, capachos d´un flamenco différent et authentique se basant sur la taranta. C´est la raison pour laquelle le point de départ de ce voyage à cheval entre le flamenco et la renaissance artistique se fixe à Baeza.


Andújar et Linares, de Gallina à Gabriel Moreno

De nombreux théoriciens ont écrit que la taranta est née entre les deux localités de la province de Andújar avec le plus de répercussion sur le plan du chant. Rien n´a été démontré. Mais il est sûr que son activité minière fut l´une des plus importantes d´Espagne à la fin du XVIII siècle et au début du XIX. Cela explique les deux centres aient été prolixes en chanteurs et en toreros. Mais ce circuit ne peut pas commencer par une référence autre que celle de Rafael Romero El Gallina, le successeur du mythique José Yllanda. L´artiste d´Andújar a récupéré tous les chants de sa région et a fait connaître la taranta à laquelle Gabriel Moreno, originaire de Baeza, apporterait une touche abandolao. Il y avait une prolifération des auberges situées sur le bord de la route et des arrêts relais, où eurent lieu les transmissions musicales entre Murcie et Andújar. On dit par exemple que c´est de cette façon que sont arrivés à Baeza les chant de madrugá murciens , prédécesseurs des premières tarantas. Il ne reste que peu de traces de tout ceci, même si les archives municipales conservent à ce propos de précieuses informations. A partir de 1852, Baeza a vécu une période d´activité minière intense, mais le véritable essor arrive dans les années 60 de ce siècle grâce à l´amélioration des communications ferroviaires, qui a permis de facilement transporter les charbons cordouans vers les aciéries de Baeza. De plus, de nombreuses entreprises étrangères, telles que Baeza Leeds, La Cruz, The Alamitas, Stolberg et Wesfalia, qui contribuent à la croissance de la zone, en attirant ainsi de nombreux artistes qui venaient en quête de leur pain quotidien. Apparaissent les cafés chantants Colón, Cortijo Real et celui de Manolín à La Carolina; le Café de Los Meleros, La Perla, El Minero, El Pasaje, el Café Marín et El Exprés ou Salón Regio à Baeza. Nombreux sont ceux qui ont disparu avec la fermeture des mines, mais d´autres demeurent et peuvent être visités, actuellement reconvertis en tablaos ou peñas. Dans cet environnement, surgissent des chanteurs tels que Basilio de Baeza, el Bizco, el Calaco, el Pescaero, el Vagonero, el Sordo, el Personita, el Arriero ou el Cabrerillo, dont s´inspirent l´actuelle grande figure féminine Carmen Baeza. La renaissance andalouse qui s´est établie à Linares, Almería ou Andújar est une visite obligatoire afin de compléter les circuits naturels avec des visites aux alentours des sierras de Aguadulce, Despeñaperros ou du Parc Naturel des Sierras de Cazorla, Segura et les Villas avant de passer à bois de gaïac et ses tarantos.


Almeria et ses tarantos

Almeria est, du point de vue historique, région des fandangos. De Adra à Níjar, de Balerma à Laujar, de Serón jusqu´à Vera, on chante et on danse. Voici, comme dans le cas de Andújar, la raison de son activité tarantera. Situons-nous dans la capitale pour faire référence aux cafés de El Grillo, Los Jardinillos et Lion D´or, les premiers qui sont apparus dans la région. Tout près de là, Juan Breva a monté un restaurant dont la spécialité est la friture de poisson connu par tous les habitants d´Alméria actuels. C´était dans la rue Real et on pouvait compter parmi ses clients el Ciego la Playa ou Pepe el Marmolista, entre autres. Il faut également souligner l´importance du Casino d´Almeria dans l´histoire du taranto, où sont passés à partir de 1881 La Rubia de Málaga ou le Canario. Torregarcía est également important, un lieu situé sur la plage d´Almeria près du Cabo de Gata qui fait l´objet de nombreuses références dans les paroles par taranto. Ces parages sauvages, presque désertiques, expliquent la raison pour laquelle les style du Levant sont interprétés avec sérieux et rigueur. Ce n´est pas en vain que l´on dit que ce fut Juan el Cabogatero, un homme à la vie turbulente et dure, qui a créé vers 1810 la taranta dans la Sierra Almagrera, un autre point à visiter lors de ce voyage. Enfin, la promenade doit se terminer à Paterna del Río, localité qui, selon de nombreux théoriciens originaires d´Almeria, a donné naissance à la petenera. Et il est vrai que dans cette commune, tout comme dans celles de ses alentours, on chante ce palo depuis de très nombreuses années, qui est devenu l´un des préférés de la province d´Almeria des Alpujarras. Aujourd´hui, toute l´activité flamenca de la province d´Almeria se concentre dans les peñas de la capital, telles que "El Taranto" ou "El Arriero" ou dans la prometteuse peña de "Los Jóvenes Tempranos", où les artistes locaux les plus remarqués interprètent leurs chants avec à leur tête, José Sorroche. Mais une visite flamenca à la province la plus à l´est de l´Andalousie exige une autre perspective: celle de la guitare. Il faut se promener sur le Paseo de los Castaños, dont s´inspire Tomatito pour ses créations les plus récentes, aller à l´atelier de Gerundino pour admirer ses sonantas tout juste entamées. Ne dédaignons pas le fait que Julián Arcas, l´un des premiers guitariste flamenco de l´histoire et père d´une soleá qui arrive jusqu´à nous grâce au Maître Amate et à Tomate Viejo, grand-père de Tomatito, est originaire de cette région. Et, entre les sons de la bajañí et les mélodies du Levant, le flamenco embrasse les vagues qui l´emporteront, à travers la Méditerranée, au-delà des mers afin d´être connu partout dans le monde. Car la fin de tout voyage constitue le début d´un autre voyage.