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Flamenco-Events Dossiers de presse 2010 Festival Flamenco de Nîmes 2010 le 23 janvier et au-delà de la scène

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Dossiers de presse 2010

  


                                              Festival Flamenco de Nîmes

                                              du 7 au 23 janvier 2010
                                      










« La guitare fait pleurer les rêves », écrivait Federico Garcia Lorca. Le rêve d'installer à Nîmes un véritable festival de flamenco, lieu d'accueil et de rencontre avec les publics, des artistes espagnols et français, s'est réalisé. Depuis l'époque héroïque des concours, du concert de Camarón et Tomatito, jusqu'au feu d'artifice lancé dans le ciel par cette édition anniversaire, en passant par une "nouvelle ambition" en 2004, un chemin a été parcouru. Un chemin cohérent dans notre ville et notre région, un chemin défriché par un travail incessant et en effet, du sang et des larmes. Le sang parce qu'on donne de soi, les larmes qui viennent du bonheur mais aussi du malheur quand les compagnons de route disparaissent. Vingt ans, bien entendu, c'est la jeunesse et nous n'avons pas l'intention de nous couronner de lauriers en regardant vers l'arrière. Le festival de flamenco de Nîmes est un processus qui intègre le passé, le présent et l'avenir. Il s'écrit dans le livre du Théâtre de Nîmes, qui le nourrit et l'amplifie. Bien sûr, nous devons considérer que notre travail non seulement a fait connaître et aimer, presque de façon familiale, des personnes porteuses d'un art exigeant. Mais aussi que nous avons contribué à la mise à mort d'un monstre humiliant né de Franco, le flamenco folklorique comme parodie touristique de lui-même. Alors, notre habitude de construire le futur remonte aux débuts, car les choses évoluent et nous constatons, avec alegría, que se confirme une tendance de fond : elle consiste à ouvrir le flamenco tout en préservant les racines, à forger une alliance entre tradition et modernité. La quasi-totalité des spectacles et concerts que nous présentons cette année vont dans ce sens. Et nous interrogeons notre pratique : quel est le rôle d'un festival quand le baile flamenco est programmé dans de nombreux théâtres et salles de concert toute l'année ? Cette réflexion continue se reflète dans les conférences et projections que nous programmons, mais aussi dans le regard des photographes que nous avons invités. Nous allons même plus loin avec l'édition d'un superbe beau-livre consacré à l'art du flamenco, Flamenco en flammes, qui combine textes originaux et photos inédites pour retrouver les grandes figures de ces vingt ans et pour proposer un enrichissement littéraire du flamenco. Mais pour l'heure, place à la fiesta. Et une fiesta au format XXL, comme nous l'avions promis, carrément du
jamais-vu : deux semaines et demi de flamenco authentique, diversifié, novateur. Une pléiade phénoménale de grands noms invités et qui n'auraient manqué ça pour rien au monde, l'occasion exceptionnelle de retrouver des grandes figures et de côtoyer les nouveaux talents. D'emblée, du 7 au 9 janvier, la chorégraphe et danseuse Silvia Marín revient avec sa compagnie enchanter les enfants grâce à la création de Con pasaporte flamenco (coproduit par le Théâtre de Nîmes), un beau symbole de l'universalité du flamenco. Dès le mardi 12 et jusqu'au samedi 23 janvier, le Théâtre, l'Odéon et le Tribunal accueillent les grands cantaors et cantaoras : Mayte Martín, El Cabrero (pratiquement le seul à n'être jamais venu au Festival), Rafael de Utrera, Miguel Poveda, Inés Bacán, Luis El Zambo, José Valencia. Et les guitaristes fameux : Chicuelo, Moraito, Dani "de Morón" Méndez, Antonio Moya, Rafael Rodriguez, Javier Conde, Eugenio Iglesias, Alfredo Lagos. Et, bien sûr, les étoiles du baile: Israel, Pastora et José Galván, Andrés Marín, Rocío Molina, María José Franco, Javier Barón. Sans oublier un musicien et homme-orchestre hors normes, Diego Carrasco lui-même. Soit un ensemble d'artistes hautement reconnus et acclamés. Cette édition marque le coup en prolongeant dans la nuit les concerts de l'Odéon, façon café cantante et dans un esprit très andalou : vendredi 15 et samedi 16 janvier, place aux artistes régionaux qui démontrent l'enracinement du flamenco dans le Sud de la France. Avec Natalia del Palacio, Melinda Sala, Chely Torito, Pedro Verdu, Frasco Santiago, José La Negreta, Juan de Alpurajarra, Blas Deleria, Antonio Cortés et bien d'autres pour deux passionnantes soirées au coeur de notre Tierra Flamenca. Et en forme d'apothéose, vendredi 22 et samedi 23 janvier : Antonio Moya dans la splendeur de son art, accompagnant l'immense Inés Bacán, puis trois chanteurs qui ne sont plus des novilleros mais encore à découvrir, El Rubio de Pruna, Tomás de Perrate, Manuel de Tañé. La fiesta finale, el fin por bulerías, se jouera a cinco voces, cinq cantaoras gitanes : Mari Peña, La Tana, Mari Vizzáraga, La Fabiola, Herminia Borja et Carmen Ledesma au baile. Trois concerts acoustiques seront donnés en fin d'après-midi au tribunal : Antonio Soto, la version redux du Romancero gitano de Pepe Linares et Henri le Ny, et le duo de Grenade Antonio Campos-Dani Méndez. Sans oublier dans l'émulation créée par les festivals, la présentation du livre, les six conférences et quatre classes de danse animées par José Galván et Javier Barón. Comme on dit avant d'entrer dans l'arène: ¡"suerte"!



du 7 au 16 janvier 2010


Danse à partir de 6 ans
Silvia Marín - Con Pasaporte Flamenco
Samedi 9 janvier 2010 à 18h30
Théâtre de Nîmes
Séances scolaires jeudi 7, vendredi 8 janvier 2010

José Salinas, chant
Amir John Haddad, guitare
Afredo Escudero, percussions
Silvia Marín, Marisa Adame, Yumi Ohashi, Rafael Peral et Miguel Valles, danse

Silvia Marín et sa troupe "El flamenco vive" font le tour du flamenco en 80 jours : un spectacle d'initiation au flamenco qui emmène les enfants sur toute la planète, un voyage musical pour accéder au duende.

Prenant au pied de la lettre le rôle de transmission qui a toujours été présent dans la tradition flamenca, Silvia Marín, en plus de ses talents de danseuse et de chorégraphe, est devenue professeure de flamenco… sur la scène elle-même. Sa grande passion est de faire découvrir et faire vibrer les enfants, petits et plus grands. Elle enseigne, en live, la justesse du compás, les différents genres ou palos, jusqu'à la signification du cante. Elle invite les enfants à chanter, danser, monter sur la scène, dessiner le spectacle. Au-delà de la pédagogie par l'amusement, pour laquelle elle est aidée par un charisme littéralement magnétique, Silvia Marín transmet des valeurs universelles, comme la tolérance et l'écoute de l'autre.

Originaire de Milan (Italie), Silvia Marín s'est d'abord installée à Séville pour être au plus près de cet art qui résonnait profondément en elle, le flamenco. Elle s'est ensuite fixée à Madrid, et a créé en 1997 la compagnie "El flamenco vive" avec laquelle elle a monté ses spectacles, dont El flamenco vive con los niños en 2003. S'enchaînent les tournées internationales, ainsi que les prix, et la création d'un DVD remarqué, Flamenco para niños, en 2007 (dans lequel 17 artistes reconnus sont interviewés). Elle apparaît pour la première fois au Festival de Nîmes en 2008 avec El flamenco en cuatro estaciones, qui initie les enfants (et leurs parents!) aux rythmes et chants flamencos à travers l'enchaînement des quatre saisons.

Con pasaporte Flamenco
Sur le thème de la multiculturalité et de l'ouverture, Silvia Marín invite une nouvelle fois petits et grands à découvrir le flamenco. La scène prend l'apparence d'un aéroport, d'un profil d'avion. C'est le lieu où se rencontrent des personnes de toutes nationalités et de cultures différentes. Chinois, Espagnols, Australiens, etc. partagent à travers des codes communs un langage universel. C'est la métaphore d'un flamenco sans frontières et sans limites : si les enfants apprennent les bases du flamenco, ses racines, la compagnie leur dévoile aussi la création actuelle à l'oeuvre dans le renouvellement de l'art. L'expérience pédagogique est magnifiée par un spectacle chorégraphique plein de fraîcheur et de bonne humeur, et par des vidéos réalisées lors des tournées d'El flamenco vive sur la planète. Silvia anime le spectacle avec beaucoup de maîtrise et de séduction et fait intervenir son jeune public à de nombreuses reprises.



Mayte Martín
Mardi 12 janvier 2010 à 20h
Théâtre de Nîmes

Mayte Martín, chant
Juan Ramon Caro, guitare

Une des plus grandes voix féminines actuelles, Mayte Martín interprète des chants oubliés et difficiles avec une maîtrise fascinante. Virtuosité et sincérité, l'essence du flamenco.

Le site web de Mayte Martín s'ouvre sur cette phrase : "le flamenco est mon origine, pas mon joug". Cette chanteuse-née exprime en quelques mots un concentré de son art : tout est dit avec sobriété, retenue mais aussi beaucoup de sens. Le flamenco lui est parfaitement naturel, comme une fontaine qui aurait toujours coulé en elle. En aucun cas, il ne saurait être un fardeau. Il faudrait dire aussi à quel niveau elle associe délicatesse, virtuosité et honnêteté artistique. Ce qui l'amène à interpréter des chansons populaires anciennes en créant un équilibre entre le respect et le talent personnel. On la considère comme "cérébrale" mais c'est surtout d'émotions et de paysages intérieurs qu'il s'agit dans cette voix touchante, immédiatement reconnaissable. Son chant, classique et clair, est souvent très doux, même s'il exprime des sentiments forts avec une technique élevée. Il n'y a chez elle aucune volonté de séduire, de briller. Elle n'a pas besoin de "sortir des disques" pour rester présente. Elle n'est pas pour autant fermée sur elle-même comme le prouve par exemple son association avec Belén Maya ou avec les soeurs Labèque. Elle reconnaît d'ailleurs être atypique dans le monde du flamenco, quien retour la considère comme une des plus grandes voix actuelles. José Miguel Gamboa et Pedro Calvo, dans leur Guía libre del flamenco (2001) la considère comme une influence majeure pour les jeunes chanteurs et chanteuses et la rapproche de Camarón ou de José Mercé plutôt que des cantaoras de sa génération.

Née María Teresa Martín Cadierno à Barcelone en 1965. Mayte Martín écoutait les disques de flamenco classique de la collection paternelle, Juan Valderrama, Manolo Caracol et particulièrement les enregistrements de La Niña de los Peines. Elle devient professionnelle du chant dès l'âge de 18 ans, dans le flamenco mais aussi le boléro. En 1987, elle gagne le premier prix au concours de La Uníon, puis au concours de Córdoba. En 1994, elle enregistre son premier disque Muy fragil avec le guitariste Chicuelo et des arrangements de Joan Albert Amargós (connu pour son travail avec Paco de Lucia et Camarón). Après un disque de boléros avec Tete Montoliu, c'est Querencia (2000) qui la fait connaître, notamment le sublime titre Vidalita (José Luis Montón à la guitare). Elle enregistre un second disque de boléros, Tiempo de amar, avec Omara Portuondo pour invitée. Le disque De Fuego y de Agua (2008) reprend ces arrangements de Granados, Albeniz, Ravel, De Falla ou Amargós. Elle apparaît au Festival de Nîmes en 2002, puis en 2005 avec Belén Maya. Austère en apparence, l'esthétique musicale de ce concert est un véritable trésor à qui sait ouvrir son coeur tant la chanteuse décrit, avec toute la subtilité de sa voix, les nuances de couleurs et de lumières qui baignent les paysages de ses chansons. Le récital se compose d'une sélection de mélodies et de paroles parmi les plus belles et les plus émouvantes, des chants classiques oubliés, précieux et rarement entendus chez des chanteurs contemporains. C'est un travail délicat de reconstruction et de recréation qui cherche à revitaliser d'anciens répertoires tout en respectant profondément leur essence



Chant
El Cabrero - Un dialogue sans artifice
Mercredi 13 janvier 2010 à 20h
Théâtre de Nîmes

El Cabrero, chant
Rafael Rodriguez « El Cabeza », guitare

Une figure exceptionnelle du Cante Jondo. El Cabrero, homme libre directement relié à la terre andalouse, déclenche la ferveur dès les premières modulations de sa première soleá.

El Cabrero, c'est d'abord une silhouette, un personnage qui s'impose par son costume noir, son chapeau vissé sur un visage barbu fermé par un foulard noué. Ce "cabrero" est, encore aujourd'hui, gardien de chèvres dans les terres de son village sévillan, Aznalcollar. C'est dans ce recoin d'Andalousie, que José le chevrier puise une inspiration unique, comme si la nature sauvage chuchotait les paroles de ses chansons dans ses oreilles. Homme de la campagne, El Cabrero n'en est pas moins un très grand artiste qui communique la passion qui l'habite à un public tétanisé dès les premières modulations. Car plus que tout, c'est cette voix incroyable qui le caractérise, âpre et sensuelle, rugueuse et pénétrante. Paysan, El Cabrero n'en maîtrise pas moins les nuances les plus difficiles d'un répertoire très puro, qui le relie directement aux grands maîtres du passé : il a enregistré 48 styles différents de fandango, par exemple. Personnage hors normes, volontiers à contre-courant, amateur de tango argentin, El Cabrero est un chanteur redoutable et un invité de marque du Festival puisqu'il est le seul "monstre sacré" dans cette édition anniversaire à n'être jamais venu dans le passé. Événement !

Né José Domínguez Muñoz à Aznalcollar, dans la province de Séville en 1944, El Cabrero a toujours exercé l'occupation pastorale de gardien de chèvres et considère ce rapport à la nature comme la source primordiale de son art et de sa place dans le monde. Il a remporté de nombreux prix de chant, dont le prix national por Soleá au Concours national d'art flamenco de Cordóba (1980) et le prix national por malagueñas. Il est apparu dans tous les principaux festivals à plusieurs reprises pour des duos avec des grands guitaristes comme Pedro Bacán, Pepe Habichuela et surtout Paco del Gastor. Il a enregistré près d'une vingtaine de disques dont les plus connus sont Luz de luna et Por los caminos del viento. C'est aussi un homme engagé contre la guerre et pour la justice, comme le prouve notamment sa participation à l'homenaje a las víctimas del franquismo.

Un dialogue sans artifices
El Cabrero donne un récital très expressif et envoûtant en compagnie du guitariste Rafael Rodriguez, un des maîtres de l'accompagnement de Cordóba. Le répertoire puise dans les chants traditionnels qu’il interprète ou recrée. Le fandango, bien entendu, dont on trouve de nombreuses variantes traditionnelles à Huelva. La soleá, comme Luz de luna, chant d'une grande beauté, plainte profonde ou cri de révolte, c'est "la sueur et le pain" quotidien de l'homme andalou. La seguiriya, tragique, douleur sans rédemption, désolation, sans doute un des chants flamencos parmi les plus difficiles mais aussi un art majeur pour El Cabrero qui ne manque pas de l'intégrer dans le programme. Et aussi les tonás (chants sans guitare), les bulerías subtiles, cantes de Levante, serranas, etc.



Chant
Rafael de Utrera
Jeudi 14 janvier 2010 à 20h
Théâtre de Nîmes

Rafael de Utrera, chant
Dani Méndez, guitare
Los Mellis de Huelva et Bobote, palmas, choeurs


Deux lauréats du concours Flamenco de Nîmes, chant et danse, reviennent…

Rafael de Utrera
L'irrésistible ascension de Rafael de Utrera l'a amené à chanter auprès de Vicente Amigo ou de Paco de Lucia. La trajectoire d'un humble, mais grand, cantaor.

Les fortes personnalités artistiques d'Utrera sont les premières influences de Rafael, qui sait ce qu'il doit à la tradition et à l'héritage. L'art a donné une grandeur à l'enfant qui venait d'une famille très modeste. Il reconnaît avoir beaucoup appris de Luis Torres Joselero, Antonio Mairena, Chocolate, El Sevillano, Marchena, Manolo Caracol et Camarón. Dont il a pu chanter des titres lors de sa tournée mondiale avec Paco de Lucia. "Je l'ai fait à ma manière, nul ne peut imiter l'inimitable", dit-il. Humble, respectueux, Rafael de Utrera possède une voix puissante, capable de prendre une ampleur impressionnante. Sa façon de chanter la "nana" (berceuse) est unique. Il dit ne préférer aucun palo en particulier mais qu'il aime chanter tous les styles. Soliste accompli, il peut chanter tout ce qu'il veut avec un égal bonheur qui le fait reconnaître unanimement de la presse internationale.

Rafael Usero Vilches naît en 1972 à Utrera, petite ville connue comme un vivier de grands talents flamencos, parmi lesquels Fernanda et Bernarda, ou Gaspar. Le chiringuito de son père, "El Punto", est un second lieu qui permet au jeune Rafael de se frotter au flamenco. À dix ans, il débute le chant professionnellement. On le voit au tablao sévillan "Los Gallos", à Barcelone, puis il intègre la Compañía Andaluza de Danza comme cantaor. Il commence à être considéré comme un chanteur de valeur lors de la Biennale de Séville en 1998. Il est ensuite invité par différentes compagnies : El Güito, Manolete, Carmen Cortés, Joaquín Cortés, Rafael de Carmen, Juana Amaya, Farruquito, Manuela Carrasco, Javier Barón, Israel Galván, Rafael Campallo... Il apparaît à Nîmes en 1998 dans une création de Manuel Soler, revient à l'Odéon l'année suivante, puis en 2008 dans le Cuarteto de José Antonio Rodríguez. Les grands guitaristes font appel à lui : Gerardo Nuñez, Tomatito, Vicente Amigo et Paco de Lucia pour une tournée mondiale. Rafael donne un récital classique, constitué de divers palos qui montre l'amplitude de sa voix et sa maîtrise de la technique. À ses côtés, on retrouvera le jeune guitariste Dani de Morón, qui incarne le fameux "toque de Morón" et qui a pour références des maîtres comme Juan Carlos Romero ou Juan Manuel Cañizares. Aux palmas et aux choeurs, Los Mellis de Huelva et Bobote l’accompagnent



Danse
María José Franco - Bailando para mí
Jeudi 14 janvier 2010 à 20h
Théâtre de Nîmes
María José Franco, danse
Juan Manuel Moneo Carrasco, Pedro Pimentel, guitare
Luís Moneo Lara, Juan José Amador (hijo), Carmen Grilo, chant
Carlos Merino, percussions
Sophia Quarengui, violon


María José Franco - Bailando para mí
Une étoile face à son public : María José Franco se livre dans un spectacle dépouillé, purifié.

De style "classique", l'art de María José Franco n'en est pas moins un savant alliage d'intuition, de talent et de technique. On la range auprès des étoiles, comme Belén Maya ou les Farrucos. Son amour profond pour la danse flamenca s'exprime à chaque seconde sur la scène, elle met en jeu sa propre vie dans l'expression de son corps. Son excellente formation lui a donné la toute première qualité : la discipline. Elle n'aime rien tant que de se retrouver face à face avec le public, danseuse solo, danseuse au plus fort de la prise de risque. Son baile est cristallin, fascinant, très précis et inspiré. Elle est membre de la Chaire de flamencologie de Cadiz.

Née en 1977 à la "Tacita de plata" (Cadiz), María José Franco apprend le baile flamenco dès l'âge de cinq ans. Elle aura pour professeurs Angelita Gómez (Jerez), Carmen Cornejo et Manolo Marín (Séville). Elle se spécialise auprès de Carmen Cortés, Matilde Coral, El Güito, Canales… et Mario Maya, qui l'intégrera dans sa compagnie. Elle obtient des prix prestigieux à Huelva, Barcelone, Séville et à Nîmes où elle obtient le premier prix de danse du Concours en 1995. Elle reviendra au festival de Nîmes en 2002 où sa "danse prometteuse incarne toutes les aspirations du baile flamenco". Elle apparaît dans de nombreux festivals à l'international et intègre la Compañía Andaluza de Danza.

Bailando para mí
Présenté au festival de Jerez en février 2009, le nouveau spectacle de María José Franco se veut simple. Soutenu par les membres du groupe, chaque danse est comme un reflet des émotions de l'artiste à différents instants de sa vie. Ainsi se succèdent la seguirlya, la soleá por buleria, la farruca et ainsi de suite jusqu'à un final sur le remate (conclusion) duquel intervient l'artiste invité, le danseur José Ogalla.  



Danse
Javier Barón - Dos voces para un baile
Vendredi 15 janvier 2010 à 20h
Théâtre de Nîmes

Javier Barón, danse
Miguel Ortega, José Valencia, chant
Javier Patino, Ricardo Rivera, guitare
Juan Diego, El Choro, palmas


À 46 ans, Javier Barón opère la synthèse entre le baile de ses débuts, de sa prolifique carrière et celui d'aujourd'hui. Une formidable danse pour deux voix, un flamenco en deux temps.

Loin de se contenter d'être un danseur exceptionnel, au style classique, Javier Barón est aussi un créateur infatigable, capable de formes élaborées comme d'une simplicité qui s'apparente à la pureté. Dos voces para un baile appartiendrait à cette seconde catégorie, en fait un double concert dont il serait le trait d'union. Combien de danseurs peuvent se permettre de rassembler sur scène deux chanteurs, un complice et un nouveau talent, ainsi que deux guitaristes et deux joueurs de palmas ? Flamenco en deux temps mais dans un seul espace… C'est sa propre biographie que Javier Barón, avec une énergie affolante, met en jeu sur la scène. Mais c'est surtout le plaisir de jouer, de la scène pour la scène: "Il n'y a aucun prétexte, aucune histoire à raconter, juste chanter, danser et jouer de la guitare. Ce que j'ai toujours fait".

Né Francisco Javier Álvarez Rico à Alcalá de Guadaira (province de Séville) en 1963, Javier Barón fait partie des compagnies de Luisillo, Rafael de Córdoba, Ciro, Rafael Aguilar et du Ballet Nacional de España (sous la direction d'Antonio Gades) avant de créer sa propre compagnie en 1997. En 1988, il gagne le Giraldillo de danse flamenca, un prix décerné tous les six ans par la Biennale de Flamenco de Séville. Il crée avec sa compagnie El pájaro negro en collaboration avec le chorégraphe Ramon Oller, puis Gloria a la gloria (1997), une messe flamenca, avec entre autres Chano Domínguez, Chano Lobato et José Mercé. Il monte, pour la Xe Biennale de Flamenco de Séville, Sólo por Arte avec José Antonio et Isabel Bayón, un spectacle joué également au Festival Madrid en Danza et à Cuba. Il est chargé par la Compañia Andaluza de Danza de créer au Festival de Música y Danza de Grenade la chorégraphie Ramito de locura, avec la musique de Juan Carlos Romero et la collaboration de la chanteuse palestinienne Sahar. Pour la même compagnie, il danse, avec Isabel Bayón, Elegía flamenca en hommage à José Antonio. Son activité créatrice ne connaît plus de repos, ses spectacles font le tour du monde: Baile de Hierro, Baile de Bronce (2000), Dime (2002), Notas al pie (2004), Dos voces para un baile (2006) et Meridiana (2007). Il reçoit le Premio Nacional de Danza 2008. Il est venu au festival de Nîmes en 1998.

Dos voces para un baile
"Deux voix pour une danse" désigne deux époques, ou deux étapes qui ont marqué la trajectoire artistique et professionnelle de Javier Barón. C'est à Madrid que commence sa carrière, où il avait rejoint son oncle matador. Elle se poursuit à Séville, où se trouvent ses racines. Le spectacle évoque ces étapes grâce aux voix de deux cantaores qui ont tant compté dans sa carrière : José Valencia et Miguel Ortega. Deux voix, deux styles, deux époques qui convergent dans l'art du danseur, un ample éventail de palos qui s'enchaînent. Javier Barón réussit donc le tour de force de partager son flamenco en deux temps.
                                         



Chant - Danse
Tierra flamenca 1
Vendredi 15 janvier 2010 à 22h30
Odéon
Melinda Sala, Cristina Serrano, Pedro Verdu, danse
Luis de la Carrasca, Blas Delería, Clara Tudela, chant
Antonio Cortés, Gregorio Ibor-Sanchez , José Luis Dominguez, Paco Carmona, Antonio Negro, guitare
Enrique Santiago, cajón


Depuis les années quatre-vingt, le flamenco s'est enraciné dans le Sud de la France, trouvant une terre d'élection de Nîmes à Marseille. Il est sorti des pratiques intimistes, tout en conservant les références fortes aux styles flamencos andalous, des soleares aux bulerias, hérités via les familles. Le Festival de Nîmes a toujours eu à coeur de révéler cette tendance en faisant découvrir les grands talents français. Deux soirées présentent une sélection d'artistes flamencos "de chez nous".

Melinda Sala, 28 ans, nîmoise d'origine espagnole, est une danseuse de tempérament qui ne cesse de s'épanouir. Elle danse depuis l'âge de huit ans. Formée par Joaquin Grillo, Israel Galván ou Belén Maya, elle a dansé en première partie de Carmen Linarés et de Joselito Fernández. En 1995, elle remporte le Premier Prix dans la catégorie "jeunes danseurs" au Concours de Danse de la Ville de Nîmes. Intégrée au groupe de Luis de la Carrasca, la Cie Flamenco Vivo, elle exprime désormais dans une technique flamenca aboutie une présence rare. Elle a dansé dans le Reflejo flamenco au festival de Nîmes en 2006. Danseuse et chorégraphe d'origine espagnole, installée à Nîmes, Cristina Serrano a appris auprès des gitans de Marseille, de Pepe Linares mais aussi directement auprès de Concha Vargas, José Galván, Manolo Marin ou La Farruquita. Elle a créé l'école de danse Las Inas de Cuenca à Nîmes. Charismatique, sensuelle, elle pratique un baile d'émotions et de sensibilité.
D'origine andalouse, c'est à douze ans que Pedro Verdu s'initie au baile flamenco avec Mari Carmen Garcia. En 1995, il remporte le prix du concours Jeunes Danseurs de la ville de Nîmes. Il se produit dans de nombreux festivals flamencos et intègre diverses formations flamencas et créations chorégraphiques. Sa passion pour le flamenco, sa hoguera (brasier), est communicative. Il danse avec force et grâce. 

Luis de la Carrasca, né dans la province de Grenade, à Huescar, vit depuis de nombreuses années en Avignon où il a fondé la compagnie Flamenco Vivo. Autodidacte, connaisseur de chants anciens souvent issus de l'Andalousie rurale, il est le remarquable interprète de registres aujourd'hui délaissés, tels les cañas ou trilleras. Il est aussi auteur-compositeur de musiques de scène d’oeuvres théâtrales. Il a chanté lors du Reflejo flamenco au festival de Nîmes en 2006.
Blas Delería, né et basé à Marseille, est le fils de Diego Delería qui fut l’un des précurseurs de l’essor du flamenco dans notre région. Blas, forte personnalité et charisme, est un chanteur qui transmet émotion et énergie. Il a chanté lors du Reflejo flamenco au festival de Nîmes en 2006.

Née de père espagnol et de mère italienne, Clara Tudela se passionne dès sa jeunesse pour le chant flamenco. En 1996, elle intègre le groupe de rumberos Gitano Family en tant que danseuse et se tourne peu à peu vers le chant. Elle fonde avec le guitariste Gregorio Ibor Sanchez le duo Dame la mano en 2002. Elle apparaît au festival d'Avignon, au festival de Sanlucar ou aux Internationales de la guitare de Montpellier.
Issue d'une famille gitane, Antonio Cortés est un guitariste flamenco installé à Nîmes, autodidacte et trèsdemandé pour sa puissance de jeu et son sens créatif. Il accompagne le chant, la danse ou joue en solo et enregistre avec Pepe Linares depuis plus de vingt ans. Il a travaillé avec Clémentine Célarié, Vicente Pradal, José de la Negreta… Il a joué lors du Reflejo flamenco au festival de Nîmes en 2006.
Gregorio Ibor Sanchez débute en 1986 dans le sud de la France. Titulaire d'un diplôme d'Etat en musiques traditionnelles, il apprend l'art de l'accompagnement du chant et de la danse et joue de la guitare sur scène et en studio avec de nombreux artistes flamencos : José Galván, Belén Maya, Manuel Gutierrez, Antonio Ruiz "El Kiko", Antonio Cortés, Pepe Linares, Chano Lobato, Cristo Cortes entre autres… Il est, avec Clara Tudela, le fondateur du groupe Dame la Mano.
Dès l'âge de 9 ans, José Luis Dominguez suit des cours particuliers de guitare avec Antonio Paz. Guitariste à la sonorité limpide, il excelle dans la maîtrise du compàs, qualité primordiale pour accompagner la danse, ainsi que le chant flamenco. Il apparaît dans des festivals et, depuis le festival d'Avignon 2004, Luis de la Carrasca l'a intégré dans sa compagnie Flamenco Vivo.
Paco Carmona débute la guitare à l’âge de 10 ans avec, comme professeur, son frère, Juan Carmona. En 1989, il reçoit le prix du centre andalou de flamenco de Jerez, décerné par un autre grand guitariste : Manolo Sanlucar. En 1997, il rejoint le groupe de Juan Carmona comme deuxième guitariste. Il enseigne la guitare flamenca à Marseille à l’AMI (aide aux musiques innovatrices) et accompagne des danseurs tels Sara Baras, Joselito Fernandez, Beatriz Martin...
Bercé par les rythmes flamencos, Enrique Santiago développe très tôt un talent pour la percussion flamenca. Sa précision et sa technique du cajón font de lui un percussionniste sollicité en France dès 1999. Il tourne avec différentes compagnies et artistes de flamenco. Il a joué lors du Reflejo flamenco au festival de Nîmes en 2006.
Antonio Negro (Antonio Santiago) vit à Marseille. Père cordouan, mère gitane marseillaise. Immense répertoire. Une authentique « boite à musique ». Guitare et tempérament de feu.
 


Récital guitare - Concert acoustique
Antonio Soto
Samedi 16 janvier 2010 à 17h30
Cour d’Appel
Antonio Soto, guitare
Palmeros (en cours)

Guitariste sensible et subtil, Antonio Soto est issu de l'une des familles flamenco de plus haute lignée à Malaga.

Né à Malaga en 1966, Antonio Soto Arjona débute très tôt sa carrière de guitariste à Barcelone et à Madrid auprès d'Antonio Francisco Serra et d’Andrés Batista, encouragé par son père, fervent amateur de flamenco. Son apprentissage suit le parcours classique du genre : une fois les bases acquises il intègre dès l'âge de 14 ans la compagnie de danse Juana Ximenis avec laquelle il effectue sa première. Puis en 1982 c'est Madrid, la «Grande école» du flamenco, véritable plate-forme tournante avec ses tablaos où passent les chanteurs, guitaristes et danseurs de tous les horizons. En 1983 il travaille avec Antonio Salas, premier danseur de la compagnie d'Antonio Gades. A partir de 1984 son chemin s'oriente vers l'accompagnement du chant à travers un grand nombre de Pefias flamencas (associations de flamenco) de la géographie espagnole et il devient, en 1985, le guitariste officiel de la pefia La Torre dei cante, d'Alahurin de la Torre (province de Malaga), qui programme de nombreux récitals où il accompagne les plus grands cantaores. Il travaille ainsi, entre autres, avec Rancapino, Chano Lobato et Fosforito. Ce dernier, séduit par son jeu, en fait son guitariste attitré. Antonio Soto est très apprécié par les chanteurs «anciens», car il sait les envelopper et les porter discrètement, avec élégance, justesse et force à la fois, sans jamais faillir.



Chant - Danse
Tierra flamenca 2
Samedi 16 janvier 2010 à 20h
Odéon

Natalia del Palacio, Sonia Cortés, Chely Torito , Eva Luisa, danse
José de la Negreta, Cristo Cortés, José « el Muleto », Juan de la Alpujarra, Justo Eléria, chant
Frasco Santiago , Antonio Cortés, Daniel Manzanas, Néné Cortés, guitare
Juanma Cortés, cajón


Depuis les années quatre-vingt, le flamenco s'est enraciné dans le Sud de la France, trouvant une terre d'élection de Nîmes à Marseille. Il est sorti des pratiques intimistes, tout en conservant les références fortes aux styles flamencos andalous, des soleares aux bulerias, hérités via les familles. Le Festival de Nîmes a toujours eu à coeur de révéler cette tendance en faisant découvrir les grands talents français. Deux soirées présentent une sélection d'artistes flamencos "de chez nous".
Natalia del Palacio danse depuis l'âge de 15 ans. Elle débute ses études à Madrid, d'où elle est originaire, avec les grands maîtres du flamenco. Elle travaille avec de nombreuses compagnies de danse : Mari Carmen Garcia, Carmen Cortes, Ciro, Joaquin Ruiz, Raul, Adrian Galia... En 1993, elle s'installe en France où elle emporte le premier prix du Concours de Nîmes. Elle participe à de nombreux Festivals... Et danse avec des artistes comme le guitariste Juan Carmona. En 2004, elle crée le groupe Ven Pa'ca !, puis Alkimia avec lequel elle danse au Festival d'Avignon. En 2006, elle danse au Théâtre antique d'Arles pour le 85e anniversaire de Manitas de Plata.
Après s'être distinguée lors de concours au tournant des années 90, la danseuse nîmoise Sonia Cortés a suivi les cours sévillans de maîtres comme Juana Amaya, Manolo Marin, Mario Maya, Angelita Vargas. D'abord intégrée à la troupe de Chico Gipsy, elle a rejoint depuis 2004 Gipsy Flamenco et la Niña de Fuego.
Sur scène depuis l'âge de 10 ans, Chely Torito, au tempérament passionné, est surnommée Torito (petit toro) en raison de sa façon de danser: instinctive, pura et pleine de fougue. A l'âge de 16 ans, elle remporte les premiers prix des concours de sévillanes de Mauguio et des Saintes-Maries-de-la-Mer. Elle se forme auprès de Juana Amaya, Concha Vargas, Jose Galvan, Javier Latorre, Manuela Carrasco... Elle fait partie de plusieurs formations professionnelles : Pepe Linares, Bienvenido Combo, Zambra. Mêlant rage et grâce, Chely considère le flamenco comme une expression de la vie dans laquelle les gestes traduisent des sentiments.
Touchée par le flamenco à l'âge de 16 ans, Eva Luisa a suivi les cours de Melinda Sala, puis des stages avec Andrés Marín, Belén Maya, Mercedes Ruiz, Pastora Galván… En 2001, elle fonde le groupe Sentimiento Flamenco. En mai 2005, c’est Mélinda Sala qui l’engage dans sa compagnie et la présente dans la desgracia de una mujer. La même année, elle monte sa première création, Elle s’appellerait Pepa, avant de se faire remarquer au 2ème Festival International de Flamenco de Genève, accompagnée de grands artistes français : Cristo Cortés, José Cortés, Daniel Manzana et Manuel Gutierrez. Fin 2005, elle part s’installer à Séville où elle complète sa formation avec Pastora Galván et Manuel Betanzo. Sa danse est à son image, à la fois sensible et déterminée. Eva Luisa possède charisme, passion et une grande discipline de travail.
José de la Negreta, José Santiago pour l'état civil, est à 43 ans l'une des voix majeures du flamenco de France. Né à Marseille, installé à Martigues, d'une famille gitane aux racines andalouses, il incarne la force de la transmission. Le cante de ses aïeux demeure le trésor familial dont José, chanteur exigeant et profond, est l'héritier. En 2006, au festival de Nîmes, il chantait accompagné par la guitare d'Antonio Moya. 
Cristo Cortès, gitan né à Marseille en 1971, est issu d'une famille de chanteurs originaire de la région d'Almeria. Chanteur précoce, il se fait remarquer dans les fêtes familiales. En 1996, il tourne avec Carmen Linarés. Deux ans plus tard, on le voit accompagner des chanteurs au tablao Los Gallos de Séville. Ensuite, il accompagne Andrés Marín aux États-Unis. En 2003, il chante en première partie de la Paquera de Jerez, puis dans le Romancero gitano sous la direction de Vicente Pradal. Il avait triomphé à Nîmes en janvier 2001 lors d'un récital où l'accompagnait le guitariste "El Picante". Énergie, maîtrise, fraîcheur, charme : Cristo Cortés poursuit une carrière de haut vol qui l'amène à être considéré comme un des plus grands chanteurs français de flamenco.

José Cortés « el Muleto » est issu d’une famille gitane d'Alméría. Il reçoit la médaille de "jeune aficionado du cante gitano" à l’âge de dix ans lors d’un concours à Jerez. Il "baigne" dans le flamenco, côtoyant les grands noms du cante et de la guitare : Terremoto, Pansequito, Camarón de la Isla, Moraito Chico, Tomatito… En tournée à Madrid, il fait la connaissance de Bruce Willis avec qui il se lie d’amitié. Il lui propose alors d’enregistrer un album à Los Angeles et de faire la tournée « Planète Hollywood » dans le monde. Il chante en première partie de James Brown à Beyrouth (Liban) avec le groupe de Chico Castillo avant une tournée mondiale. Il s’est produit de nombreuses fois aux USA et au Canada avec ses inséparables amis, le danseur Manuel Gutierrez et le chanteur Cristo Cortés accompagné à la guitare par Ricardo Diaz…
Juan de la Alpujarra, 34 ans, Juan Gomez de son nom, est lui aussi Marseillais, lui aussi grand espoir de sa génération puisqu'il a commencé à se faire remarquer dès son plus jeune âge. Ses ancêtres habitaient la province de Grenade. Un compás sans faille, une sensibilité à fleur de voix et un vrai magnétisme. Nîmes lui a décerné à deux reprises le prix régional de chant flamenco. Une vraie complicité artistique le lie à Juan Carmona (Chants sacrés en Méditerranée). Un chanteur chaleureux et raffiné.
Chanteur marseillais au "timbre cristallin", Justo Eléria chante dans le groupe d'Ana Pérez et joue des palmas dans la "Sinfonia flamenca" de Juan Carmona. On se souvient de sa performance auprès d'Antonio Canalès et de Juan Carmona au Dock des Suds de Marseille. Compás, énergie, puissance, Justo a tout d'un grand accompagnateur du baile.
Frasco Santiago, gitan marseillais et chef de file de sa génération, vainqueur en 1994 du Concours de Nîmes, reste à 41 ans d'une surprenante créativité. François Santiago "Frasco" a gagné encore en maturité, en maîtrise technique et sait, à l'inspiration, s'évader en beauté. Comme d'autres guitaristes de sa génération, Antonio Negro ou Pedro Gomez, il a su créer un style personnel entre tradition et inspiration.
Issue d'une famille gitane, Antonio Cortés est un guitariste flamenco installé à Nîmes, autodidacte et très demandé pour sa puissance de jeu et son sens créatif. Il accompagne le chant, la danse ou joue en solo et enregistre avec Pepe Linares depuis plus de vingt ans. Il a travaillé avec Clémentine Célarié, Vicente Pradal, José de la Negreta… C'est un artiste intérieur, réfléchi, précis mais aussi fougueux et intense sur la scène. On le retrouvera aussi dans le Romancero gitano de Pepe Linares et Henri le Ny.
Fils d'un cantaor d'Algeciras, Daniel Manzanas collectionne autant les belles falsetas que les blagues gitanes partagées par les musiciens de flamenco. Un pied dans la tradition, l'autre dans la modernité, il montre dans son toque une vraie intelligence du flamenco, créative mais non diluée. Il accompagne régulièrement Pablo Gilabert et la danseuse Stefania Suissa. Il a publié l'album "Azabache" en 2003.
Né dans une famille gitane de Perpignan en 1946, Néné Cortés vit actuellement dans le Vaucluse. Compagnon de longue date de Pepe Linares, il tenait une des guitares lors de l'hommage Pepe para siempre au Festival de Nîmes en 2008. Gitan "à l'ancienne", il alterne la guitare, dont il joue de façon singulière, et une activité manuelle, la confection de paniers.
Né dans une famille gitane flamenca depuis plusieurs générations, Juan Manuel Cortés réalise ses premiers pas sur scène à l’âge de 16 ans auprès de son oncle, le guitariste nîmois Antonio Cortes. Il a puisé dans ses racines le sens du compás qui lui permet d’accompagner aussi bien le chant que la danse. Il a travaillé avec de nombreux artistes du Sud de la France comme Pepe Linares, Antonio Cortes, Jose de la Negreta, Paco Santiago, Juan de la Alpujarra… ou bien encore Antonio Negro avec lequel il s’est produit lors du Festival de flamenco de Nîmes en 2007. L'année suivante, il participe au spectacle Pepe para siempre. Actuellement, Juanma tourne avec plusieurs compagnies telles que Calle Flamenca, La Cueva Flamenca, Compania Castana et enseigne le cajón.
  


  

du 7 au 16 janvier

du 17 au 22 janvier

le 23 janvier et au-delà de la scène