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Articles et reportages 2011

Belen Lopez

18 janvier 2011

Théâtre de Nîmes

                                                                                                                    © Joss Rodriguez

Jeune, racée, puissante, belle, flamenca, jeune… Du haut de ses 23 ans Belén López…

Technique, puissance, maîtrise, fraicheur, tradition et modernisme… 23 ans, Belén…

Bleu, rouge, et blanc, nous sommes dans les couleurs du pays qui l’accueille non ?

Pour l’accueillir, le public l’a accueillie, l’a reçue et l’a reconnue… salle debout…

Tout était dit après un peu plus d’une heure et quart de démonstration technique. Guimauve en guise de partage comme si elle s’était dévêtue de son traje de flamenca pour nous emmener dans un monde plus personnel en milieu de spectacle, c’est que c’est à la mode en Espagne non ? Tradition et évolution dans un monde de sentimiento… Belén, jeune étoile montante du haut de ses 23 ans…

Siguiriya de course, passages technique presque comme un circuit de F1, et déjà, l’écho de la fiesta por tangos, changement d’atmosphère… El Chispa prend à son compte le duel de bata de cola… Negra yo la quiero negra, sí, sí… Belén con bata de cola negra.

Taranta, Reino de Almería, ils se cachent les chanteurs ? Je ne les vois presque pas… lumières ! Le show peut commencer, Broadways… non, Théâtre de Nîmes ! Olé !

Con alegría, soniquete y arte gaditano. Bulerías de Caí… La Perla… que güeno esta lo añejo !

Belén s’interjecte, c’est qu’elle est fougueuse du haut de ses 23 ans ! Jeune danseuse de talent, jeune danseuse montante, belle danseuse montante… je me réjouis de la revoir, Théâtre en pié, palmas, bis et rebis, ronda de cante, pataíta y vamonos…

Belén López, a rempli le théâtre de Nîmes, du haut de ses 23 ans.

Tous les ingrédients pour en faire une grande danseuse sont réunis, c’est incontestable. Cette belle bailaora, doit encore tracer sa voie, s’entourer d’une histoire. Maturité et assise vont lui apporter encore plus d’aura. C’est que l’on ne se fait pas en deux jours. C’est aussi cela que nous donne l’opportunité de voir un festival. Nîmes l’a fait et ne s’est pas trompé, salle debout, bis et rebis.  

J.M. Izquierdo

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