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Articles et reportages 2010
C'est fait !
Nous sommes arrivés, installés, badgés, embrassés, salués, équipés.
Somos aficionados de Suiiiiiiisse. Amigos de Suiiiiisse. Flamencos de Suisssse.
Aquí estamos, nous sentons malgré le mois de janvier cette chaleur nonchalante, cette ambiance flamenca que Nîmes sait si bien recréer ou plutôt accueillir. 20 ans, c'est énorme, c'est chapeau bas, c'est beaucoup de travail, beaucoup d'afición. Il a bien fallu que toute une équipe puisse s'alimenter à une source qui ne semble pas tarir. Le théâtre ressemble à une fourmilière, une cohue organisée, prête à recevoir, à vivre, à dormir, à manger, à boire flamenco. Il y a aussi avec les chevilles ouvrières du festival. Je croise déjà des têtes connues, souriantes comme lors des précédentes éditions. Tiens déjà là ? Salut, tu restes jusqu'à la fin ? On va se recroiser en off alors… A tout à l'heure ! Vale, nos vemos por Ahí…
Javier Barón
Dos voces para un baile
15 janvier, Théâtre de Nîmes
Symétrie asymétrique ou âme d'une vie, l'avant et l'après, effet miroir ou illusion. Voces con pureza y fuerza, picos y palas del arte de hoy, cantando por tradición avec vigueur y sentimiento de hoy. Scénographie étudiée, épurée, osée dirais-je même en m'y arrêtant un peu. Non pas le temps, des palmeros-danseurs, déjà se lèvent et enlèvent le maestro, gritos de garganta, de pecho. Ils encadrent, relèvent, soulèvent dans la tradition. Asymétries, guitares, asymétries dans le temps, à voces José no Miguel ? No à voces no, à compás. A compás del tiempo que Javier a divisé en deux époques distinctes, comme pour se libérer et nous montrer que technicité et profondeur sont deux mêmes asymétries qui font jaillir l'énergie de son corps… de son cœur… Dale vida hombre ! Olé !
Letras por soleà, asi es José ! Que alegría ¡ Pas d'artifices ici, si ce n'est la multitude de palos passé en revue, intégrés, le jeu entre les deux guitares, mais aussi ces bases essentielles puisées au plus profond de sa terre d'Alcalá de Guadaira, là-bas où dans son enfance, s'est dessinée sa passion. Madrid-Sevilla, comme les eux faces d'une vitre sans teint. Non ce n'est donc pas un miroir, mais un retour au plus profond d'une vie avec des choses simples, encrées dans ses chairs et ses souvenirs, deux faces d'un miroir que l'on pourrait appeler Javier.
J.M. Izquierdo
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