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Articles et reportages 2009
19e FESTIVAL FLAMENCO DE NÎMES
du 15 au 25 janvier
Edito
19ème édition, 2009, clichés ou numérologie, les chiffres parlent, les années parlent, le succès parle… mais le public lui ressent. Eh oui, le public aficionado ou non, venu seul ou accompagné, par hasard ou… ressent et forcément transmet. Il reçoit, digère, apprécie, véhicule et fait ou défait des mythes…ah oui, je les avais oubliés ceux-là, les mythes, les légendes, les monstres sacrés, les incontournables… ils sont partout ceux-là non ? C'est un peu comme les critiques… des êtres ou des mots, mais tout de même des critiques… Et puis il y a los cabales, c'est des nouveaux ceux-là ? Les gardiens du temple ? Ah bon ! Je suis athée !
Comment être les gardiens du temple alors que cela relève plus d'un état d'esprit, que d'une religion ? Etat s'écrirait-il en majuscules ? Dans ce cas l'Etat n'est-il point une démocratie… imaginez une démocratie flamenca ! Non ce n'est pas possible ! Tout simplement impossible, les tripes, les sentiments ne sont pas politiques, tout simplement parce que non influençables… Alors plutôt que de traquer une critique positive ou négative, traquez l'instant, le vécu, le ressenti et laissez vos sentiments vous parler, traquez plutôt les instants magiques, ceux-là mêmes que disaient les écrivains et poètes dans des temps pas si lointains… ils sont parvenus jusqu'à nous et eux parlaient de sentiments ! Nos artistes actuels le savent et rien qu'en montant sur scène, ils ont déjà franchi le pas de laisser parler leurs sentiments. Certains savent ou maîtrisent mieux que d'autres, certains nous touchent plus que d'autres, mais ont-ils touché tout le monde la même chose ? C'est subjectif non ? Je suis ni poète, ni critique, je suis juste moi et j'étais là, parce que je voulais voir, entendre et ressentir, je voulais vivre ces moments présents qui figent en moi le sang andalou qui coule en mes veines, ese veneno negro qui coule au compás de mon cœur et qui nourrit mi alma. Por sûr je suis avide de rencontres, de partage, de juergas et de cette mélancolie qui au petit matin sent le ressac de la nuit alors que je fume une dernière cigarette avant de fermer la lumière de mon théâtre. Olé Nîmes y sus flamencos !
Mais encore… remerciements et autres actes considérés comme politiques, mais ici pleins de sentimiento, agradecimiento y honestad !
Nos remerciements vont au Théâtre de Nîmes et toute son équipe pour nous avoir accueilli depuis le 22 janvier, merci Antoine Chosson, Patrick Bellito, Houria Marguerite et tous les autres que nous avons vu travailler d'arrache-pied (eh oui c'est l'autre côté…) avec le sourire et professionnalisme. Merci aux artistes sur scène et hors scène, merci à la délégation d'espagnols photographes et médias avec qui nous avons pu échanger, partager et confronter nos idées. Merci à Murielle Timsit de www.sevillanes.net pour les moments chaleureux que nous avons partagés, merci à tous ceux qui pourraient se reconnaître ou se sentir oubliés, y bueno à Olivia, à Marsella, Aix y… Romantica de la Frontera qui est un Etat à elle toute seule ! A mi MAMA por haberme parío y a los otros que ya se lo tengo dicho to los santos días !
Puisse la 20ème édition rester dans les mêmes sentiments que celles passées, non figée, prolifique en échanges, en partage, en sentiments. Comme un carrefour où afflue de toutes parts l'Afición, vraie, esa mu' flamenca…
J.M. Izquierdo
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