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Articles et reportages 2019
Une belle soirée, puissante et qui a emballé le public présent que nous aurions espéré plus nombreux. Dommage car ils ont perdu une occasion en or de se régaler. Un programme classique de prime abord, mais que nenni. Je dirais que c’est un programme équilibré, rythmé, cadencé et laissant la place à la virtuosité de chacun pour un final harmonieux. Cela se traduit par des faits, aux palmas Diego Montoya et Carlos Grilo, sur la gauche assis autour d’une table qui se veut instrument de percussion au besoin. Ensuite la place du cante, au milieu Jesús Méndez, et puis sur la droite, la guitare, derrière laquelle se cache Manuel Valencia, mais pas trop, juste ce qu’il faut pour nous laisser sentir por rondeña cette ode « Entre mis manos » et puis nous envolez por zapateado ver « El árbol de las palabras » et que le vent nous emporte dans ce « Velo de flor » de sa minera-fandango vers les côtes sans vraiment que nous nous rendions compte. Tout cela pour nous ramener ver « Neferet », ballade tonique en une bulería qui nous ramène vers Jerez. Tout cela sans oublier que la première pièce était annoncée comme une bulería por soleá exécutée par les deux protagonistes. Puis Manuel Valencia, après sa partie soliste, laisse la place à Jesús, martinete/toná, cante hondo de sa voix puissante, suivent des alégrías, soleá, malagueña et seguiriya. Et puis, acclamés par le public présent, un premier bis debout por fandangos et un deuxième por bulerías avec une pataíta de Diego Montoya comprise. Comme je vous le disais, il y a des aficionados qui peuvent avoir des regrets de ne pas être venus. Les présents, avons une fois de plus, passé une belle soirée et que nous avons prolongé quelque peu…
M. Morillas
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Jesús Méndez y Manuel Valencia
4 mars
Teatro Alhambra