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Articles et reportages 2019
Deux guitares différentes, mais avec un même cœur qui finissent par s’unir pour un final somptueux !
En effet, ce récital à l’Odéon, pour une soirée dédiée à la guitare et qui se prolongera ensuite par 21 de Dani de Morón à Théâtre, réunit deux pointures du toque. Rappelons que José Luis Montón fut le premier gagnant du concours de toque aux prémices du festival nîmois, voilà maintenant 29 éditions. La première partie fut pour Juan Gómez « Chicuelo », quatre palos taranta, soleares, alegrías, et pour finir, bulerías. Nous y avons pris beaucoup de plaisir à son toque de prime abord si traditionnel, mais qui en fait est un véritable monde personnel avec des clins d’oeils aussi bien à d’autres palos comme dans la taranta, qu’à ses pairs, et puis cette puissance presque inhumaine dans son « toque ». Pour la suite, c’est José Luis Montón qui prend la scène de l’Odéon, un tout autre style, mais tout aussi captivant, bien que plus libre, moins traditionnel et qui ne se laisse pas enfermé dans le palo qu’il nous joue. On a commencé par granaína, mais peut-être était-ce taranta et puis guajiras, ou encore « La Tarara » por bulerías, bien que… je soupçonne José Luis Montón, de jouer avec nos sensations qui ne sont que la dérive de nos sentiments et par ce biais, il nous touche de l’intérieur. Et pour le final, comme si nous n’étions pas assez retournés, voilà deux pièces qu’ils travaillaient depuis deux mois. Deux pièces de véritable fusion à deux guitares. Rappelant Birely Lagrène … Jango Reinhardt… magnifiques compositions qui assurément donnaient envie de prolongations.
M. Morillas
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Chicuelo et José Luis Monton
17 janvier
Odéon