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Articles et reportages 2019

Nous voilà ce samedi au dernier spectacle de ce XXIXème Festival Flamenco Nîmes qui sera joué deux soirs durant. C’est tout un univers personnel, sobre, froid par moments et sombre, puis illuminé ponctuellement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’au-delà des palos, tout nous enchaîne vers une inexorable marche en avant qui réveillera en chacun, pour sûr, des moments vécus. Vécus physiquement, émotionnellement, pudiquement et avec un langage propre et personnel. Ana Morales l’exprime depuis son point de vue et avec ses arguments, avec ses souvenirs de jeunesse et le respect des silences de sa génération. Respect des silences par respect, par pudeur, peut-être même par peur. Il est aussi questionnement de la relation homme, femme, de ce que l’un peut apporter à l’autre et apprendre de l’autre. C’est aussi l’aboutissement présent de l’artiste, la danseuse comme chemin de vie et besoin vital d’harmonie. Au début, Ana Morales avec un masque sur le visage et un juste au corps simulant la nudité entre sur scène, elle pend une veste sur un cintre suspendu à des fils - la paternité. Tombe le masque, j’existe sans être, et commence le fait qu’il faut s’assumer.  Deux rideau faits de lamelles créent comme deux couloirs ou deux mondes à l’arrière venant du côté gauche et jusqu’aux deux tiers de la scène. Ils bougeront légèrement, monteront ou descendront tout au long du spectacle, centrant ainsi l’attention du public. Une deuxième pièce avec le danseur José Manuel Alvarez pourrait être la confrontation, la révolte, la rébellion, la maltraitance et même la mort par soumission, l’amour envers le masculin, envers le paternel, envers ce respect et les silences et le cante de la voix puissante et paternelle de Juan José Amador qui se joint à la guitare, danse enracinée, mais aussi stylisée et contemporaine se mélangent. Signalons d’ailleurs qu’à tous moments, il y aura un fond sonore qu’il soit flamenco ou de musique électronique rien ne nous laisse échappé à la mélancolie et à la poésie même entre les pièces interprétées et les liaisons sont la fin ou les prémices les unes des autres. Comme cette scène du jeu de ballon avec ce qui s’avèrera être la robe de flamenco rouge à pois blancs de l’enfance insouciante dans le tablao ou la peña à droite de la scène. Souvenirs de l’enfance en catalogne d’une fille d’émigrés du sud sans doute. Et puis oui, de cette scène où le danseur se défait de son costume qu’elle enfile pour finalement se rendre compte qu’elle n’en a plus besoin, que c’est en elle. Et puis ce final et le manteau qu’elle peut enfin sentir et reconnaître ce qui en émane. Ce silence apprivoisé et enfin compris. Tout un spectacle comme une ode à la vie. A ce qui nous fait être ce que nous sommes et à nos relations avec notre présent et notre passé. Impulsion vers l’avenir…




M. Morillas








Galerie photos : Festival Flamenco de Nîmes, Ana Morales cliquez ici



Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2019 cliquez ici

  

Ana Morales

Sin permiso - Canciones para el silencio

les 19 et 20 janvier

Théâtre Bernadette Lafont