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Articles et reportages 2018

Comme il est maintenant habituel, l’Institut Emmanuel d’Alzon est le lieu déterminé pour accueillir les concerts acoustiques durant le festival. C’est toute une autre ambiance plus intimiste avec ses moins et ses plus, aussi bien pour le public que pour les artistes qui s’y prêtent. C’est pour les artistes une façon de sortir d’une certaine zone de confort moderne et de se mettre face au miroir de la vérité, un peu plus nus. Il est donc aussi de notre devoir en tant que public d’accepter peut-être quelques décalages et parfois même différences entre « cante y toque » ou le manque de lumière et d’éclairage sophistiqué. Ici, on va voir du flamenco « nu », sans plus que la simplicité que les artistes portent dans leur savoir. Pepe de Pura s’y est prêté avec Juan Campallo cette année. Il semble aussi que c’est la première fois que ce « cantaor » s’y prête. Et dans ce contexte, nous y avons senti un Pepe de Pura sincère et « entregado ». Alegrías, malagueña con abandolaos, tientos con remate de tangos, caña, cantes de fragua… et puis s’enchaine à la siguiriya des letras de fandangos et le fin de fiesta por bulerías. Un « paseo » d’un peu plus d’une heure.

Ay el limón con la canela

Así me huelen tus carnes

En cuanto te arrimas a mí

M. Morillas

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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2018 cliquez ici

Pepe de Pura

13 janvier

Institut Emmanuel d’Alzon