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Articles et reportages 2018
Une soirée de chant aux accents et métissages d’Estrémadure, mais pas seulement c’est ce que nous avons reçu pour mettre en éveil nos sens en ce vendredi soir. Et je dis pas seulement car il y a le « toque » qui est en soi aussi une belle particularité; et puis les « pinceladas » de « El Peregrino », danseur inclassable et infatigable qui de ses plus de quatre-vingts ans fait jaillir en éclats magnifiques la flamme et la vigueur du « baile » instinctif et senti comme jadis. Composé de Alejandro Vega, Enrique « El Extremeño », « Guadiana » et enfin « La Kaita » pour la part du « cante ». Tous ensemble por tangos et jaleos puis tour à tour et dans l’ordre chacun accompagné de Miguel Vargas et son « toque de inspiración » ou de Juan Vargas, des palmas et puis le percussioniste. Soléas, minera, bulerías, cantes de labor, trilla, corrido, macho del « Lebrijano » pour les hommes et puis le cante racial et qui griffe de « La Kaita » avec regret peut-être pour notre part de la voir cantonnée quelque peu. Et puis tous ensemble, ils nous ont offert un fin de fiesta por bulerías et un rappel demandé pas un théâtre qui désormais réunit depuis six ans des aficionados à cette terre flamenco qu’est l’Estrémadure.
De Badajoz yo me he venío
yo me he venio de Badajoz
con mi niño de la mano
que es el que camelo yo
camelo camelo camelo camelo yo…
M. Morillas
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Al son de Extremadura
12 janvier
Théâtre Bernadette Lafont