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Tardoantiguo, littéralement c’est peut-être difficile de le saisir, mais si l’on recherche un peu, il s’avère que c’est la période de transition depuis la fin de l’empire romain, jusqu’aux bases de l’Europe médiévale carolingienne et la mise en place de notre système de fonctionnement occidental d’un côté et l’expansion musulmane de l’autre, au sens strict de l’évolution de la Civilisation au sens large du terme. Oh bien sûr je simplifie, mais à cela il faut, d’un se pencher sur ce qu’il en est de la péninsule en ces temps anciens et ses influences, et de l’autre prendre le sens de ce mot (tardoantiguo) d’une façon plus générale comme l’on peut l’entendre dans certaines expressions. En voici une : « C’est tellement ancien que cela en deviens moderne ou contemporain». Appliqué à notre sujet et notre passion qu’est le flamenco, je commence par la fin et les paroles de Ortiz Nuevo, qui nous a offert une performance en guise de final de ce spectacle. Il parlait avec Enrique Morente et Pericón de Cadiz, il parlait avec eux et pour eux, il nous a ont assuré que le flamenco est toujours là, que le flamenco depuis ses début tend à disparaître, à perdre son essence, à se corrompre et je ne sais quel autre chose. Federico, Falla et tant et tant d’autres l’ont pensé, dit, se sont érigés tour à tour en gardiens du temple, en cabales, mais, en fait, peut-être que le temple est vide et que le flamenco pur n’existe pas. Il existe des flamencos, ça oui, j’en suis sûr, il existe des créateurs et des imitateurs dans le sens noble du terme, en fait devrais-je dire, des disciples. Il existe en fait des codes et des façons de construire, des palos, des règles en définitive, souvent liées à leur créateur dans tel ou tel style. Je pense que c’est cela notre tardoantiguo. Et c’est un peu portés par cette définition, sûrement beaucoup  plus qu’un peu d’ailleurs, que nous avons vécu ce récital. Antonio Campos avait, comme invité, Pepe Habichuela, qui malheureusement a finalement dû renoncer pour raisons de santé, oh rien de grave nous a dit Antonio Campos, mais vous savez à 73 ans… Antonio se faisait un plaisir, mais c’est promis, son rêve se réalisera. Pour le récital de ce soir, c’est finalement entouré de los Mellis, les guitares de Dani de Morón et de Miguel Ángel Cortés que nous avons passé une heure et presque et demie de pur bonheur. Oui comme cela, simplement, à la maison, dans le Teatro Alhambra de Granada. Le programme ? Ah oui, Alboreá, cantiñas, Milonga, Minera et Levantica, Pregón, Corriido et Petenera, Tientos-Tangos, Cantes por Soleá, Bulerías. Cela vous aide? Je crois pas, et vous savez que nous ne sommes pas à vous dire les choses de façon technique, bien que des fois, mais non. Le départ, Dani de Morón, nous fais une introduction, puis viens la voix d’Antonio, et là… je me dis, quelque chose de pas normal…, mais je me laisse prendre dans ce chant de mariage et si typique à mes sens de grenadin, et puis, les chœurs de Mellis et cette guitare qui va si bien et qui ne finit de ciseler l’espace-temps. Oui Antonio nous a dit plus tard, que lui aussi avait rencontré un souci avec sa voix, mais qu’il avait fait l’impossible, et que pour lui, c’était important d’être là. Et puis, je peux vous dire que nous ne regretterons pas cette soirée, Antonio Campos a quelque chose qui se bonifie avec le temps dans son cante, un je ne sais quoi qui me touche. Los tangos avec ces deux guitaristes magnifiques, ces sourires et ces échanges que nous avons captés, c’est cela le climax, je suppose… et c’est en définitive, au-delà de tout ce que l’on peut dire qui capte le public. Ce soir d’ailleurs, il l’a bien fait savoir en une standing ovation.





M. Morillas










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Antonio Campos

Tardoantiguo

6 mars

Teatro Alhambra