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Articles et reportages 2016

Et nous voilà, pour la dernière fois de cette édition 2016, à l’Institut Emmanuel d’Alzon. Il est 17 heures et c’est avec un artiste connu à Nîmes pour être venu en de nombreuses occasions accompagnant différentes compagnies comme celle de Rocío Molina. Mais c’est « palante » et en concert acoustique que nous venons l’écouter aujourd’hui. Il arrive avec une mandoline à la main, accompagné du percussionniste Agustín Diassera. Pregones y soleá, cante de levante qu’il termine en  bulería, fandangos, cantiñas, tango aux consonances orientales et zambra, malagueña et abandolao avant de clôturer son récital por bulerías. La mandoline, ne sonne pas bien, qu’à cela ne tienne, José Ángel la délaisse et chante uniquement sur la percussion et à compás. De sa voix puissante et actuelle, avec la percussion dosée, nous disons au-revoir à l’Institut Emmanuel d’Alzon et à ses inconditionnels, car il y en a, de ce type de concerts. Nous sommes conscients que ce type de récitals met cependant à nu et à rude épreuve les artistes qui s’y produisent, plusieurs nous l’ont dit. Mais ils nous ont aussi dit que de ces conditions plus difficiles, sans technologie, nait un autre contact avec le public.

No hay verdades a las 5…

Suenan las dos y las tres
en el reloj de los tiempos
campanitas de oro y plata
repican por tu querer.

M. Morillas

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José Angel Carmona

23 janvier

Institut Emmanuel d'Alzon