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Articles et reportages 2014
Op.24
1924
Tentative
Ouverture
Liberté
Flamenco
Andrés Marín, Sevilla, Teatro Central
2014
21:00
Flamenco Abierto
Op.24
Contexte de transition et de liberté, pure tradition flamenca que ce besoin de liberté…
Point de départ, nudité, naissance…
Quand on naît, cela veut dire que nous sommes la continuation, que d’autres sont arrivés avant nous, nous sommes donc descendants d’autres. Nous nous enracinons dans ce qui à la longue par l’éducation, l’étude et le prolongement dans l’espace-temps de nos vies et celle de nos successeurs devient tradition. Tradition mais non dogmatisation et c’est dans cette espace de liberté et de créativité que doit bourgeonner ce qui va fleurir demain. Certes, cela ne peut être compris et accepté par tous. Mais par l’avant-garde, sûrement, si le discours est compris.
Dans Op.24, c’est clairement et instinctivement cette ouverture prismatique entre le passé et le présent que j’ai sentie en suspension. C’est que d’un côté, Op.24 ne peut être plus inscrit dans la tradition et dans les palos du flamenco. Le plus jondo est là. Implacable, réel, jusque dans les détails. Marchena, “Sombrero”, cante, au millieu de la scène, Andrés Marín se lance. Viennent de sa gauche le son de la guitarre de Salvador Gurierrez et la percussion de José Carrasco. De l’autre côté, sur sa droite, le monde du cante de Jesús Méndez. Andrés Marín nous a offert deux pièces majeures, farruca et siguiryia, personnelles, inspirées, certains détails nous rappellent de grandes références, presque destructurées dans la gestuelle propre du danseur et dans sa verticale élégance. Ce n’est pas traditionnelle, ce n’est pas stylisé, ce n’est pas copié, mais c’est reconstruit avec une sensibilité et une particularité qui font que Op.24 est un processus d’évolution, un laboratoire de l’Arte et du mouvement. A cela il faut ajouter que chacun des protagonistes a sa place et son propre monde. Saluons le pregón, magnifique et le clin d’œil à ses racines ou à El Gloria de Jésus Méndez. Quand se crée la fusion de ces mondes, au travers de transitions qui se laissent oublier, car l’œuvre nous prend et nous emmène… voici la fin, le passage vers l’au-delà, l’autre espace… l’inconnu, le futur lointain, celui que nul ne peut nous raconter…
Odyssée fantastique jusqu’à…
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Yo vengo de mí…
M. Morillas
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Andrés Marín
Op.24
4 mars
Teatro Central