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Il y a des jours…
De ces jours, qui, même avec la meilleure volonté du monde, ne permettent pas de passer au-delà de ce que le corps humain dicte. Eh bien même avec cela, Jésús Mendez, qui aurait pu annuler sa représentation est entré dans l’arène. Certes sa voix n’a pas été là comme on l’aime, dès le premier morceau, por alégrías, nous sentions le refroidissement et la voix de nez. Mais ainsi, il s’en est allé De La Plazuela en déroulant de ses tripes et de sa volonté. Il y a mis tout son empeño et son cœur. C’est cela aussi le flamenco… Le récital ? Cante… Alégrías comme nous disions au début, puis taranta classique avant de s’en retourner sur des airs de buléría por soléa –« vamo a acordarno de la tierra nuestra, Jeré » et puis on enchaine por tangos. Et puis Manuel Valencia nous régale d’une pièce de guitare… soléa, impactante, solenelle et juste relevée par les palmas de Diego Montoya et Manuel Salado. Hondo y más jondo… Jesús revient et lâche ce qu’il a por seguiriya avant de se lever et de faire face au public sans micro por fandangos. Et le fín de fiesta por bulería… puro jerezano et puis cette petite letra … La Salvaora… on sort de scène todos juntos… así, como en Jeré… Nous n’en demanderons pas plus, c’est déjà trop… Mais je crois que personne ne peut se plaindre, fué un buen momento. Et on en a profité…
M. Morillas
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Jesús Méndez
De la plazuela
3 mars
Teatro Alhambra