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Articles et reportages 2014
Unión, le titre du spectacle vient de là-bas même où deux des protagonistes ont été proclamés vainqueurs lors de la dernière édition, Eduardo Guerrero pour le « Desplante », prix de danse, et Jeromo Segura pour « La Lampara ». Mais les trois se connaissent déjà bien auparavant, Salvador Gutierrez et les deux précités ont tourné avec la Cie de Eva Yerbabuena. Mais revenons à notre soirée. Tout d’abord, Salvador Gutierrez, l’homme-clé, le guitariste. Ce soir plus à l’aise que les autres fois que nous l’avons écouté dans ce cycle Flamenco. Il a su avec finesse lier et même coudre de fil d’or, le cante de Jeromo dont nous retiendrons sa soléa, ses fandangos et son merveilleux cuplé. Nous ne l’avons pas vu se surpasser et se mettre en zone de risque, pas de quejío, pas de surjeux… ce que certains attendaient, voulaient, demandaient, mais à quoi bon… il est parfois sage de rester à sa place, c’est aussi par-là que l’on passe de « atrás … pa’lante ». Personnellement, je ne m’en plains pas. Et puis Edu, il est technique, il a évolué depuis que nous le voyons, il en fait trop par moment, et je ne parle pas de ses franges que les danseurs ont tendance à porter. Non, cela n’apporte rien, et si nous sommes là c’est pour voir los quebraos, los zapateaos et j’en passe. Danseur très au point, mais encore en recherche de son identité personnelle. Nous avons vu par moments des mouvements empruntés à Roció, Israel, Belén, Eva… mais aussi, les siens. C’est une première que nue nous avons vu, et je suis peut-être trop direct pour une fois, mais tant pis. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé le spectacle, au contraire, je pense que par moments, nous voyons une complicité et un plaisir à être ensemble sur scène et c’est pour cela que je m’étends sur ces choses. Il ne faut pas toujours parlé que de palos et de letras. Il faut parler de l’ensemble de choses que perçoit finalement le public plus néophyte… et c’est ces choses-là qui de nos jours font aussi qu’un spectacle tourne. La scénographie, simple, minimaliste, mais au service de la scène.
En définitive, un bon moment que je recommande… Unión
M. Morillas
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Jeromo Segura y Eduardo Guerrero
Unión
28 avril
Teatro Alhambra