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Articles et reportages 2014
Nous aimons prendre un peu de recul après notre séjour à Nîmes. Ne serait-ce que pour mieux pouvoir exprimer, au-delà de ce que nous avons vu sur scène, ce que nous y avons vécu et le partager avec vous chères lectrices et chers lecteurs. Cette édition 2014 peut être qualifiée de progressiste, mais sur des bases solides, construites peu à peu tout au long des précédentes éditions, dans le respect de cet art, qui est maintenant universel, patrimoine à l’Unesco. Oui parce que cela nous n’arrêtons pas de l’entendre, ici en Espagne; cela tout au long de l’année, mais cela me rend triste quand je vois comme l’on traite tant les artistes, que l’art lui-même comme un outil de propagande. Cela ne se sent pas à Nîmes. Chez vous, l’on parle d’afición, terme plus fort que la passion. Chez vous à Nîmes, que l’on soit de la presse, artiste, conférencier, stagiaire, on appartient à la famille des flamencos et on vit, dix jours durant en communion et en respect. C’est cela le secret que détiennent les figures locales incontournables… C’est aussi, le sourire permanent et inconditionnel du personnel d’encadrement. Le petit mot gentil, le souci que tout le monde soit à l’aise. Et puis, cette année, nous aimerions aussi parler d’un point que beaucoup d’artistes, quand nous parlons de Nîmes mettent en exergue… la comida, la nourriture !
En Nîmes se come bien y nos reciben siempre muy bien. A Nîmes on mange bien et ils nous reçoivent très bien.
Et si l’on discute un peu plus loin, sils sont déjà venus à Nîmes… si ese restaurante pequeño del almuerzo… La Marmite, sí… o el que está en la Plaza esa de las columnas El Imprévu… y Casa Blanca claro si queremos un lomito como en casa…
Et oui, la réputation de ces établissements partenaires depuis des années et chargés de charger les batteries de tout ce petit monde sont connus jusque dans les petits villages, parfois reculés, d’Andalousie.
Nous ne pouvons que le confirmer, ce sont des lieux qui deviennent mythiques et sont liés intimement au Festival Flamenco Nîmes comme le sont le Théâtre de Nîmes, devenu Théâtre Bernadette Lafont et l’Odéon.
Cela laisse place à des souvenirs… juerga dans la salle du fond à La Casa Blanca entre artistes et festivaliers…. Et puis les petits nounours à la guimauve avec le café, le baba au rhum…
La petite sauce du confit de Canard de La Marmite, qui a du coûter quelques 500 grammes de plus au lever… mais nous ne donnerons pas de nom… non, nous avions promis… le filet de bœuf du samedi midi, la morue… et la fameuse frangipane…
La fondation de l’association Lució Perca entre gens de la presse, les petits plats de saucisse aux lentilles, les desserts… rien n’est imprévu à L’Imprévu, tout est dans le choix et la finesse…
Nous voulions tirer notre chapeau à ces établissements parce qu’ils sont aussi partie prenante de ce festival et que servir autant de plats en assurant une qualité et en respectant leur credo est un défi qu’ils savent relever.
D’ailleurs, nous profitons de vous laisser ici en dessous le lien ver leur adresses :
La Marmite + d'infos
L’Imprévu 1 + d'infos
La Casa Blanca + d'infos
Sur d’autres aspects, nous ne pouvons que revenir sur le travail de cette équipe magnifique qui fait que Nîmes est Nîmes de la Frontera. Un lieu de convergence de la familia flamenca qui se réunira l’année prochaine pour fêter les 25 ans de ce bébé,
Entre-temps devenu grand, visionnaire, célèbre… Merci Pepe, Patrick, François, Isabelle, Houria et tant d’autres… vous êtes les artistes des artistes, les magiciens del Arte de la Frontera et c’est vous que l’on fêtera l’année prochaine !
M. Morillas
Nîmes 2014, une édition progressiste sur des bases solides