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Articles et reportages 2014
Hommage au Marqués de Badajoz de sa famille, mais aussi hommage du public à l’Estrémadure qui a su toucher un Théâtre comble. Emmenés par les merveilleuses guitares des Vargas père et fils et accompagnés pour le fin de fiesta par la danse de « El Peregrino ». Les descendants de la famille Porrina nous ont offert avec leur cœur un spectacle de près de deux heures dans la plus pure tradition. « La Ratita » nous a chanté un texte composé à la mémoire de Porrina de Badajoz, magnifique. Malagueña puis seguiriya. « Xhulo » por soléa et bulerías. C’est au tour de « La Negra », une énergie incroyable… Jaleos et tangos chaloupés, lents comme ils se font du côté de Badajoz. Ah j’avais oublié, sur la scène Porrina était là, depuis le début… sa veste blanche sur le dos d’une chaise, avec son œillet rouge et ses lunettes de soleil… depuis la Plaza Alta de Badajoz que nous avons vu en projection tout au début…
« Guadiana », sa barbe poivre et sel… soléa et cante de mina, puis un clin d’œil à Georges Moustaki, Le Métèque devient … Gitano. Un cante por tangos et puis toute la famille revient por fiesta, bulerías. « El Peregrino » nous régale de sa danse, cède la place à Ramón « El Portuguès », à « La Negra » à Sabú, le public est conquis, il en redemande, bis, bis, la salle se lève… « La Negra » sourit, elle brille…
Et le Marquis de Badajoz…
…
toro negro y toro bravo
monarca del graderío
y un día salí del cortijo
con mi caponal y mi palo
pa buscar el desafío
M. Morillas
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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2014 cliquez ici
L'Estrémadure rend hommage à Porrina de Badajoz
15 janvier
Théâtre Bernadette Lafont