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Articles et reportages 2013
… Et petits tracas pour la fin du Festival…
Nous sommes désolés, mais ce n’est pas de Miguel Poveda qu’il va être question ni d’Argentina. En effet, comme pratiquement tous les critiques de flamenco locaux, nous nous sommes présentés au guichet pour retirer nos accréditations et là… surprise… rien… ni le premier soir, ni le deuxième…
Il n’y avait pas d’accréditations. Ces spectacles, ne faisaient pas partie du festival, bien que sur l’affiche… mais tout de même oui, ils faisaient partie… ma boule de cristal ne fonctionne pas, celle de mes collègues de la presse locale pas mieux semble-t-il… finalement, grâce à nos contacts des uns et des autres, aussi, la bonne volonté du personnel de l’établissement, tous les critiques et autres membres des médias avons pu entrer pour le spectacle de Miguel Poveda et certains ont finalement abandonné et sont partis indignés pour celui d’Argentina.
Pour notre part, c’est Judea, la fille de Manolete, qui nous a cédé des invitations pour le spectacle de Miguel Poveda. Malheureusement, là où nous nous trouvions, il eut été difficile de juger avec justesse la prestation de Miguel Poveda. En effet, perchés sur les côtés, à quelques mètres, presque au-dessus de la scène… Tout ce que nous pouvons dire est que notre photographe s’est risqué à tenter quelques angles différents et que le parterre était plein, tant devant que derrière la scène. C’est une des particularités de l’Auditorio Manuel de Falla… Il y a eu de la copla, du flamenco puro et des hommages. Miguel Poveda eut du succès et aussi beaucoup d’humilité….et même des excuses et des explications pour dire que la représentation qu’il donnait ne faisait pas partie du festival de flamenco, bien qu’il connaisse et apprécie les gens du festival…
Il y a donc une erreur de communication ? C’est bien dommage…
Nous nous sommes donc inquiétés au Falla de savoir si le spectacle du lendemain, aussi sur l’affiche du festival, était dans les mêmes conditions. On nous a répondu que non, que celui-là faisait partie du festival et de plus vu qu’il avait lieu dans le même théâtre de Isabel La Católica…
Je vous rassure, nous avons passé une bonne nuit et une bonne journée. Nous nous sommes même dit qu’Argentina serait présente en France début janvier au prochain Festival Flamenco de Nîmes et qu’au pire, ce spectacle que nous voulions voir depuis longtemps serait au pire une première à Nîmes…
Eh bien, rebelotte, nous sommes au guichet… pas d’accréditation. Je croise un collègue, pareil, un autre exaspéré, a décidé de ne plus couvrir l’évènement…
On nous envoie à une table avec les invitations d’Argentina, le Monsieur contrôle sa liste rien, nous montons tous un peu le ton… il dit qu’il n’est pas de l’organisation… c’est la liste d’invitations qu’il a reçue… nous nous rendons à l’arrière du Théâtre où il y a l’entrée pour les balcons… on ne sait jamais… là rien, on nous demande d’attendre alors que des gens arrivent avec des listes d’invitations et passent. Finalement on nous propose de monter dans les balcons aux étages supérieurs… nous décidons d’abandonner…
Revenons devant le théâtre et Joss Rodriguez, veut juste s’excuser envers le monsieur qui avait la liste d’invitation pour Argentina d’avoir été un peu… bouillonnant… Ils discutent et apprend que c’est le beau-père d’Argentina et la famille de celle-ci. Le monsieur décide alors d’appeler le manager qui vient nous chercher depuis la salle et nous fait entrer… Joss peut shooter et nous allons vous proposer quelques photos, mais la critique du spectacle, du moins de ce que nous en avons vu, aurait été bonne pour ne pas dire excellente. Vu la situation, nous avons décidé de garder cette page vierge… nous la ferons à Nîmes, là on sait que la presse est respectée et que nous n’aurons qu’à nous concentrer que sur notre travail. C’est de cela qu’il s’agit, de travail et non de mendier des places gratuites ou des invitations pour assister à des spectacles Messieurs les chargés de communication… Peut-être devriez-vous prendre conscience que si l’on veut durer dans le temps, il faut avoir bonne presse, ou les moyens de s’autofinancer…
M. Morillas
Galerie photos : Miguel Poveda cliquez ici, Encuentros Flamencos de Granada, Argentina cliquez ici
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