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Vision touristique du flamenco
source : Andalucía.org, site officiel du tourisme en Andalousie


Les premiers voyageurs romantiques, probablement nos premiers touristes, firent déjà état dans leurs écrits de la surprise et de l´envoûtement que produisait sur eux l´exotisme d´une Andalousie passionnelle et hospitalière qui avait, grâce au flamenco, un dénominateur commun de l´expression populaire la plus authentique et la plus différente par rapport aux autres peuples et aux autres latitudes.
Avec le passage du temps, le flamenco est passés par des états de grâce variés, jusqu'à arriver au moment actuel de grande diffusion et de grande reconnaissance tant sur le plan national qu´international.

Il y a plus de 20 millions de touristes qui viennent en Andalousie chaque année, motivés par différents attraits, le soleil et la plage, le golf, les congrès, les conventions, les voyages d´incitation, la nature, les monuments, la gastronomie, le monde rural, la santé, etc.; et presque tous ont une référence, même vague, s´ils n´ont pas une expérience, qu´elle ait été ou non authentique, de ce qu´est le flamenco.

Ceux qui viennent en Andalousie, d´une manière illustrée et planifiée, pour profiter du Tourisme du Flamenco sont encore peu nombreux. Notre intention est que ceux qui souhaitent connaître l´Andalousie Flamenca, par le biais du tourisme, trouvent sur ce site sous la rubrique voyages, une référence ordonnée et variée qui, en guise d´initiation, aide à connaître et à pénétrer dans le grand trésor culturel et festif que suppose le flamenco.
Ce site n´a pas l´ambition d´entrer en concurrence avec aucune autre œuvre précédente ni sur le plan des études, ni sur celui de la recherche. Sa prétention est d´offrir au voyageur qui envisage de visiter l´Andalousie, à ceux qui sont déjà en train de la parcourir ou tout simplement d´y vivre, un outil facile afin de commencer à connaître l´histoire du flamenco afin d´apprendre à différencier les genres les uns des autres, et également à disposer des adresses et des activités nécessaires qui rendent souvent facile une première approche du Flamenco en Andalousie.

Plaines et terrains rocailleux, coteaux et versants, cistes et amandiers... L´Andalousie est un creuset. Lorsque les défilés de Despeñaperros envoient le premier faisceau de lumières vers les yeux étrangers, la noirceur de l´infini se reflète en eux. Mais la diversité protège ce creux. Les hommes des cavernes, les Phéniciens, les Grecs, les Romains, les Arabes, les chrétiens et les juifs et maures convertis ont foulé les terres du Sud de l´Espagne. Et au cours de leur marche, ils ont forgé le sentier d´une expression propre: le flamenco. Il est possible que l´art andalou n´ait été baptisé deux siècles auparavant seulement, comme ont souhaité l´indiquer certains experts. Mais le chant, le jeu de guitare et la danse représentent beaucoup plus que l´expression d´un peuple largement dispersé de par le monde et qui a uniquement été capable de produire le flamenco à l´intérieur de nos frontières. Les gitans sont responsables d´une part généreuse du patrimoine musical andalou, mais ils ne constituent pas la pièce immanente qui justifie son existence. Les "sons noirs" dont parlait Lorca en faisant référence à Manuel Torre sont nés de la culture d´un peuple avec une histoire particulière. Ce sont les fils du folklore, même si, en bons descendants, ils ont su s´envoler du nid pour acquérir une identité propre. Il suffit d´entendre la trillera, sur son accent rythmique, le bruit des grelots des mulets qui régissaient autrefois avec leur travail les terres des valets de ferme de Xérès, Utrera ou Lebrija continue à avoir un sens. Et la toná? La lamentation sonore ne naît-elle pas du peuple qui a modelé tant d´amphores à Triana? Il en est de même pour la solea, née du faubourg pour chercher fortune à Alcalá de Guadaira, Utrera, Cadix... Ou pour la seguiriya, cette plainte qui s´installa dans les gorges de el Planeta, el Fillo, Silverio, el Gordo ou El Nitri tourné à chaque postulat vers le martinete des forges, la debla de la Cava, la carcelera et la cabal. Qui ose dire que dans la taranta n´habite pas les gens d´Almeria eux-mêmes, ou dans le fandango la Tharsis de Alosno, ou dans la cartagenera la litanie de Murcie...
Cadix s´exprime par cantiñas; Málaga par jaberas, jabegotes et verdiales; Cordoue par zánganos et fandangos de Lucena; Grenade par zambras, roas, granaínas et medias. Et pour plus d´hétérogénéité, de l´autre côté de l´océan, on nous prête la guajira, la milonga, la vidalita et la rumba afin que Pepe Marchena puisse ensuite inventer la colombiana. En effet, l´Andalousie est creuset dont l´entendement se situe au-delà des glands et des châtaignes, des embarcations de pêche et des madragues. Une partie de son âme se bâtit sur les mélopées des hommes des cavernes, phéniciennes, grecques, romaines, arabes, chrétienne et des juifs et maures convertis, briques d´une muraille musicale sur laquelle les gitans mirent ensuite leurs créneaux: el quejío (la plainte).