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Articles et reportages 2007

4e FESTIVAL INTERNATIONAL DE FLAMENCO

Du 8 au 14 octobre 2007

Théâtre de l'Alhambra Genève, Suisse

Spectacles // ateliers // expositions // films // gastronomie

Plus d’informations et réservations cliquez ici


AL-ANDALUS

FESTIVAL INTERNATIONAL DE FLAMENCO de Genève

Al-Andalus, Association de danse et art flamenco de Lausanne, c'est avant tout une histoire de famille, Francisco (Paco), Antonio et Sylvia Perujo, mais aussi leurs proches, les amis, les élèves et bien sûr les bénévoles. Cette association a choisi Genève, ville internationale et donc ville ouverte sur les cultures du Monde, l'un des berceaux d'aficionados de flamenco, pour créer il y a déjà 4 ans le premier festival de flamenco en Suisse.


Une grande dose de courage, beaucoup de travail, beaucoup de contacts et de liens ont amené ce festival à prendre une assise et une renommée toujours plus grande. Paco en coulisses, ses deux enfants sur scène et à la direction artistique, une communauté de passionnés pour les assister. En 2006, leur travail s'est étoffé de la première Biennale de Flamenco de Lausanne.


Ce festival réunit des personnalités de dimension internationale dans le monde du flamenco, mais n'oublie pas le creuset local et depuis ses débuts, laisse une large place aux artistes locaux, certes souvent, issus de parents andalous ou espagnols, mais qui n'auraient peut-être pas les mêmes facilités à être produits en Espagne et en cela saluons le courage des Perujo qui eux savent bien ce que cela veut dire. L'art n'a pas de frontières, juste celles de l'esprit !



INTERVIEW DU PRESIDENT D'AL-ANDALUS

Francisco Perujo (Paco)


Flamenco-Events, bien que connaissant bien Paco depuis plusieurs années, lui a demandé de se prêter au jeu de l'interview, ce qu'il a gentiment accepté. Les réponses d'un homme de passionné par le flamenco, transmetteur du virus à ses enfants et que nous pourrions sacrer premier bénévole d'Al-Andalus.


Flamenco-Events (F-E) : Le flamenco et Paco, oú commence l'histoire commune ?

Paco : Le flamenco, c'est depuis toujours, dans ma famille. Dans mon enfance, à Ardales dans mon village d'origine de la province de Málaga (dans la Serranía), nous avions la radio et à cette époque c'était copla et flamenco…La Niña de Antequera, Lola Flores, Farina…toute une époque !


F-E : Al-Andalus ?

Paco : Al-Andalus est le fruit de beaucoup de travail, je me suis toujours beaucoup investit pour le flamenco et l'art andalou au travers de nombreuses associations, j'ai beaucoup donné jusqu'à la fin des années huitante, puis, avec mes enfants devenus adultes et entourés de nos amis, nous avons fondé Al-Andalus, association regroupant nos diverses activités artistiques mais aussi pédagogiques visant à la diffusion du flamenco en Suisse.


F-E : Ce qui nous amène à comprendre donc le but de votre association ?

Paco : Effectivement, au travers de nos activités artistiques et pédagogiques, festival, biennale, nos compagnies de danses, nos élèves, nous cherchons à faire vivre et à transmettre par la rencontre avec le plus grand nombre l'art et la culture andalouse.


F-E : Votre comité ?

Paco : Je suis le président actuel. Notre conseil de direction se compose donc de Francisco Perujo, Président, Antonio Perujo, vice-président, Sylvia Perujo et José Luis Rodriguez, responsables culturels, Florence Guex, trésorière, Patrizio Orego et José Luis Rodriguez, contrôleurs des comptes. Tout ce petit monde est certes celui qui donne l'impulsion, mais sans les bénévoles et notre entourage, rien ne pourrait avancer et pour cela je suis très reconnaissant.


F-E : Concrètement, que gère votre association ?

Paco : Notre association gère deux académies de danses, une à Genève et une à Renens près de Lausanne, le Festival International de Flamenco de Genève, La Biennale de Flamenco de Lausanne, la Compagnie de danse Al-Andalus, se produisant avec des élèves issus de nos académies et la Compagnie Antonio et Sylvia Perujo. Elle gère et aide bien sûr aussi Antonio et Sylvia Perujo dans leurs productions ainsi que dans l'organisation de stages.


F-E : Combien de membres ?

Paco : Près de 500 membres, mais aussi beaucoup d'amis et de sympathisants. Je voudrais préciser aussi que depuis le retour au pays de beaucoup d'espagnols, nous avons une très grande proportion de nos membres qui sont issus d'autres milieux que ceux de l'immigration et que de cela j'en suis fier car cela prouve que le flamenco est universel.


F-E : Festival de Genève et Biennale de Lausanne

Paco : Pour le Festival de Genève, c'est maintenant la 4ème édition et la 5ème est déjà en préparation et presque sous toit tout comme pour la 2ème Biennale de Lausanne.


F-E : Cela nous amène à la question toute naturelle. Quel sont les liens et les ramifications avec l'Espagne ?

Paco :   Il a fallu les créer, peu à peu, mais attention rien n'est jamais acquis. Depuis de nombreuses années nous y travaillons, lors de nos séjours en Espagne, par nos prises de contact avec les organismes officiels. C'est un travail de fourmi pour se faire reconnaître, nous qui sommes en dehors du vaste marché qu'est l'Espagne. Maintenant cela commence à porter ses fruits. Málaga avec le temps s'est rapprochée de Genève, les liaisons aériennes sont plus faciles. Des liens se sont crées avec Málaga en Flamenco, mon fils Antonio Perujo s'y est produit cette année. Il y a aussi des liens qui se sont créés avec la Biennale de Séville, l'Agencia Andaluza para el desarrollo des Flamenco. De nouvelles perspectives que nous pensons entretenir et développer dans les années à venir.


F-E : Que dire de la programmation de cette année ?

Paco : Comme à chaque édition, nous gardons une place particulière pour le flamenco crée en Suisse avec La Burbuja le 8 octobre, Ana La China le 11 octobre et bien sûr Antonio et Sylvia Perujo dans une production originale le 9 octobre. Les Elèves aussi le 14 octobre en matinée avec Al-Andalus. Nous avons aussi de l'autre côté voulu marquer nos liens avec Séville par la venue de La Marquesita le 10 octobre. Avec Málaga pour finir avec Antonio de Veronica le 12 octobre, La Lupi les 13 et 14 octobre. Puis les stages, un atelier de bata de cola assuré par Sylvia Perujo les 13 et 14 octobre, et pour la première fois, un atelier de chant avec Amparo Heredia " La Repompita " qui se tiendra le 14 octobre à 15h00. A cela, il faut ajouter que nous essayons de créer une ambiance et un espace de convivialité dans le foyer de l'Alhambra. C'est grâce au public que nous saurons et c'est toujours cela le plus grand facteur de stress, si ce sera une réussite. Nous l'espérons !


F-E : Qu'en est-il du soutien et du sponsoring en Suisse ?

Paco : Le public en premier lieu. En Suisse, c'est la Loterie Romande, la ville de Renens oú nous avons le siège de l'Association et le Garage Amag Seat au Grand-Saconnex Genève. La Ville de Genève, cette année ne nous soutien pas vraiment. Nous sommes dans une niche culturelle et il n'y a pas de moyens pour tout le monde. L'aide à la Culture n'est pas un gros budget et la plus grande partie semble être consacrée pour le contemporain. C'est paradoxalement cela qui nous force à nous battre et à aller de l'avant pour faire connaître notre art. Pour qu'il soit reconnu.


F-E : Et le travail du président dans tous cela ?

Paco : C'est celui d'un chef d'orchestre ! Il faut accorder tout le monde, créer un espace de travail et de dialogue où tous les intervenants puissent s'exprimer et trouve un espace propice pour avancer. Mes enfants sont des artistes et tout le monde sait ce que sont des artistes… (rires), non cela se passe bien, c'est une même flamme qui couve en nous.


F-E : Pourquoi, il y a un problème particulier avec des artistes dans un comité ?

Paco : … (rires)…beaucoup de sensibilité, beaucoup d'idées par toujours compatibles…mais aussi beaucoup d'amour et pleins d'avantages !


F-E : Pas vraiment de professionnels, mais beaucoup de bénévolat ?

Paco : A part l'attachée de presse et la publicité, tout est basé sur le bénévolat, c'est un des piliers fondamentaux  du festival. C'est à eux que va une grande partie du succès du festival. Les bénévoles interviennent à toutes les étapes, la promotion, le lien avec le public, avec les artistes. Sans eux rien ne se fait et je leur dit ici un grand MERCI. Ils nous donnent la force et la volonté de continuer.


F-E : Souvenirs et sentiment de Paco au travers des 3 dernières éditions.

Paco : C'est toujours de voir le public présent au rendez-vous. Le Foyer du théâtre débordant de vie avant l'entrée en salle, le plaisir des gens. C'est la famille Fernandez sur scène, avec les enfants, Curro Fernandez est un monstre ! C'est Rocio Molina, cette nouvelle génération de danseuses qui transmettra le flamenco au delà de mon espérance de vie…


F-E : L'Avenir de Paco ?

Paco : Pour moi c'est bientôt la retraite, mais attention pas l'inactivité, j'ai encore pleins de projets, je vais devenir un " pont humain " entre ici et l'Espagne !


F-E : Merci Paco, c'est toujours touchant de parler avec toi et de partager ces moments. Je suis impatient que débute cette édition 2007 !




J.M. Izquierdo