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Dossiers de presse 2009



                                                Israel Galvan

                                                El final de este estado de cosas, Redux















Elle avait ce nom écrit sur le front : Mystère ; la grande Babylone, mère des fornications, et des abominations de la terre. Apoc, 17, 5


EN REPETANT L'APOCALYPSE

Quand Eugenia de los Reyes, mère d'Israel Galván, a donné le titre pour ce spectacle, le long travail du danseur était arrivé à sa fin. Ou alors il en était à son commencement : en lisant le texte biblique (le livre comme appendice dans tant de voyages sur terre, mer et air), en s’en approchant de manières si distinctes, (depuis « Los Zapatos rojos » jusqu’à « Arena » Israel Galván a toujours projeté sur ses spectacles l'ombre de

ces révélations), en étudiant les danses les plus extrêmes (de la tarantella au butô, et, bien sûr, le flamenco). Il ne s'agit pas de représenter le livre complet de l'Apocalypse, ni de montrer in extenso toutes les révélations qui s’y trouvent. Il s'agit de lire le texte, de le lire comme seul peut le faire le corps d'un danseur, en incarnant mot à mot les versets, les phrases, qui l’intéressent le plus. Jeter les mots au pied des chevaux. Mettre le texte au pied de la lettre.


MISE EN SCENE

Ainsi, la mise en scène devient nécessairement une messe inversée. Avec une intention claire : renverser ces mots depuis le monde flamenco : villancicos, saetas, salves et autres chants tout en guettant la liturgie. Un travail de lecture très personnelle, unique manière de comprendre un texte comme celui-là : terrible, brigand, malade. Le corps d’Israel, son incarnation en sismographe, polygraphe et encéphalogramme. La danse presque comme une analyse philologique, un alphabet, une dactylographie. Où les autres perçoivent des émotions, des expressions, le danseur déploie une série de signesqui, avec attention, peuvent être lus comme un texte. La grande intuition d’Israel : que la patá, (le pas de danse dans le flamenco) plus qu'un simple jeu ou qu’une dextérité athlétique, constitue l'outil le plus puissant pour travailler un langage propre du flamenco. La patá atteint ici des dimensions stratosphériques.


BABYLONE

Une patá qui abattra le monde. Nous savons qu'arrivera “la fin du monde”, disait Pericón de Cadix. Et voilà qu'il y a quelque chose dans le flamenco, quelques manières, quelques outils qui nous enseignent les techniques de survie avec lesquelles affronter n’importe quel chagrin, n’importe quelle catastrophe. Des seguiriyas aux accents ironiques, des bulerías aux terribles paroles. « Babylone a coulé / Parce qu’elle a manqué de fondation / Notre amour ne finit pas / Bien qu’il manque le firmament” dit la soleá. “La grande Babylone est tombée, elle est devenue la chambre des démons, et l’abri de tout esprit immonde, et l’hébergement de tous les oiseaux sales et détestables” prie Saint Jean à Patmos.


PROGRAMME

Préface

Jean se présente à Patmos

Annonce

Nouvelles de Beyrouth

Commencement / La catastrophe majeure

Seguiriyas avec tremblements de terre et famines et pestes

Femmes, guitares, cornets, tambours et saetas

Fin / La traversée du désert

Villancicos sans Nöel et sauve qui peut

Verdiales et poison, guerre entre taranto et tarantella

Alpha et Oméga / Sans Fin

Mort et résurrection au Real de la Feria


ÉLOGE D’ISRAEL GALVÁN

A un moment où la danse se débattait entre le rance et le nouveau arrive Israel Galván, qui se refuse à choisir une faction. « C’est le plus vieux des jeunes danseurs », dit de lui le chanteur Enrique Morente. Et c’est la vérité. Parce qu’Israel connaît autant les tangos d’El Titi de Triana qu’il devine un geste flamenco dans la danse butô. Face à un panorama qui se limitait à deux voies, le canon inventé et l'affectation moderne, Israel défait le chemin rebattu. Face à qui souhaite maintenir un status quo classique et canonique, il retourne le canon pour nous offrir un flamenco " conceptiste " et baroque. Face à qui introduit des idiotismes de la danse moderne en usant seulement de matériaux qui, jusqu'à il y a peu, étaient des outils exclusifs du flamenco, Israel part de la reconnaissance. Les alegrías de Mario Maya ou la soleá d'El Farruco, ses pas, ses quiebras (inflexions du corps), sa musique, voilà le matériel qui doit être compris pour redessiner un flamenco nouveau. Israel ne trompe personne en simulant une vie de danseur dans une chanson de Mecano. Qui peut se douter que pour Israel Galván, un film de Stanley Kubrick est plus important qu'un pas de Nacho Duato. Israel Galván apprend plus de la danse en assistant à une partie de football avec Manuel Soler que dans une académie moderne. Je peux rendre compte du fait que le danseur, qui admire Dali, connaît les secrets de la méthode paranoïaque critique : quand il a monté la mort de Gregorio Samsa dans La Metamorfosis, il a décidé d'incorporer la chorégraphie de la mort du cygne de la Pavlova à la danse de la seguiriya-martinete du final, sans savoir que quatre-vingts ans plus tôt, Vicente Escudero avait eu exactement la même inspiration pour monter la première seguiriya dansée. Israel lit la vie de Felix El Loco (Félix le fou), source d'inspiration de sa chorégraphie Los Zapatos rojos et danse une farruca qui ôte à la création de Massine les éléments étrangers au flamenco qu'elle recelait. Personne ne doute qu'Israel Galván est le danseur des danseurs, vu la fréquence avec laquelle ceux-ci se mêlent à son public. Personne ne doute qu'il est le favori des chanteurs pour son compás (sens du rythme), vu comment ces derniers exigent de lui qu'il rende compatibles bulerías et tangos avec ses expériences modernes. Personne ne doute que le flamenco de ses dernières années serait différent sans le passage d'Israel Galván.


Pedro G. Romero


BIOGRAPHIE

A propos de lui-même :

Novateur, oui ! Contemporain, oui mais nourri d'une tradition forte, et en lien avec elle. Le style nouveau vient des racines. Les gens décrivent mes mouvements comme nouveaux, et même grotesques. Mais j'ai appris en regardant des images prises il y a plus de cinquante ans. J'essaie de ramener la danse à son essence, même si le résultat n'est pas joli. A la fin, c'est plus pur. Je ne m'efforce pas de chercher à tout prix, quand je me sens bien en dansant, c'est quand je suis juste au-dessus du risque. Si je m'aventure dans quelque chose de nouveau ou d'innovant, c'est toujours en partant des racines. Un artiste flamenco aujourd'hui n'a plus l'opportunité de se former dans les " fiestas ", " les tablaos ", les réunions familiales. Je suis allé au lycée, j'ai internet, je suis un fou de cinéma, nous n'avons plus les mêmes références.


Israel Galván de los Reyes, Prix national de Danse 2005, est né à Séville en 1973 de parents danseurs. Son père tenait une académie à Séville et l'initia à la danse dès sa petite enfance. En 1992, il se joint à la "Compañia Andaluza de Danza" dirigée par Mario Maya. Dès 1998 il s'engage dans ses propres créations. Commence alors pour lui une trajectoire peu commune qui en peu de temps se matérialise par l'obtention des prix les plus importants du flamenco et de la danse, dont le Premio nacional de Danza du Ministère de la Culture espagnole. Dix spectacles voient le jour entre 1998 et 2008, ceux-ci marquent résolument un avant et un après dans l'évolution de la création chorégraphique flamenca. MIRA! / LOS ZAPATOS ROJOS, LA METAMORFOSIS, GALVÁNICAS, DOS HERMANOS, ARENA, LA EDAD DE ORO, TABULA RASA, LA FRANCESA, SOLO FLAMENCO, EL FINAL DE ESTE ESTADO DE COSAS REDUX sont autant d'oeuvres chorégraphiques qui confirment sa maestria et son inventivité. Ces spectacles ont été donnés entre autres à :

Bienal of Contemporary Art, Sao Paulo, Tanztheater 3 Wochen mit Pina Bausch Internationales Tanzfest NRW 2008, Festpielhaus St Pölten - Vienne, TorinoDanza, Athen's festival, Dansenhus - Oslo, Dia Foundation - New York, Sadler's Wells - Londres, Rencontres chorégraphiques de la Seine-Saint-Denis, Paris-Quartier d'Eté, Festival Transamériques - Montréal, Montpellier-Danse, Teatro Lope de Vega - Sevilla, Schauspielhaus - Düsseldorf, Théâtre La Monnaie - Bruxelles, Mercats de les Flors - Barcelona, Teatro Español - Madrid, Los Veranos de la vIlla - Madrid, Quincena de San Sebastian, festival Italica, Festival Les Antipodes - Brest, Södra Teatern - Stockholm, Teatro Sao Carlos - Lisbonne, Grand Théâtre du Luxembourg, Rencontres chorégraphiques de Carthage, Mira !, TNBA Bordeaux, Maison des Arts de Créteil, Parco Auditorium della Musica - Rome, Festival international de Marseille, toutes les éditions de la Biennale de flamenco de Séville depuis 1998.


EL FINAL DE ESTE ESTADO DE COSAS , REDUX

est une création de la COMPAÑÍA ISRAEL GALVÁN,

dirigé par MÁQUINA PH

Danse et chorégraphie : ISRAEL GALVÁN

Direction artistique : PEDRO G. ROMERO

Mise en scène : TXIKI BERRAONDO

Chant : FERNANDO TERREMOTO, JUAN JOSÉ AMADOR

Guitare : ALFREDO LAGOS

Percussions : JOSÉ CARRASCO

Danse, palmas et compás : BOBOTE

Violon : ELOISA SÁNCHEZ

Trio " ORTHODOX "

Basse : MARCO SERRATO

Guitare : RICARDO JIMENEZ

Batterie : BORJA DÍAZ

" PROYECTO LORCA "

Percussions : ANTONIO MORENO

Saxos : JUAN JIMÉNEZ ALBA

Répétiteur de chorégraphie : MARCO DE ANA

Conseiller danse butô : ATSUSHI TAKENOUCHI

Lumière : RUBEN CAMACHO,

Son : FELIX VÁZQUEZ

Régie : BALBINA PARRA

Décors & accessoires : PABLO PUJOL, PEPE BAREA

Costumes : SOLEDAD MOLINA (MANGAS VERDES)

Vidéo : Extraits de " NON " en hommage à Samir Kassir

(première : Beyrouth, 2 juin 2006). Pièce électro-acoustique de

ZAD MOULTAKA dansé par YALDA YOUNES. Image vidéo,

ISABELLE JACQUES, de Musique Alhambra.

Durée du spectacle : 95 minutes sans entracte


REVUE DE PRESSE


LA CONSECRATION D'ISRAEL GALVÁN (traduit de l'espagnol)

EL PAIS, 25/09/2008

Ángéles Castellano G.

Le danseur triomphe à Séville avec "El final de este estado de cosas, Redux". Le théâtre était plein et le public se mit à applaudir à tout rompre avant même qu'Israel Galván se mit à danser. Le danseur (Séville, 1973), probablement le plus "en rupture", le plus audacieux et avant-gardiste du flamenco actuel a obtenu la consécration hier soir au Teatro de la Maestranza de Séville avec son dernier spectacle, "El Final de este estado de cosas, redux". Un spectacle qu'il avait présenté auparavant à Jerez et à Malaga, mais qu'il dansait hier soir dans un montage épuré (des trois heures que durait le spectacle à Malaga, il est passé à une heure trente.) dans sa version définitive. Un voyage personnel dans l'Apocalypse avec un clin d'oeil à Francis Ford Coppola, ( le "redux" du titre, selon les explications de Pedro G. Romero, directeur artistique du spectacle, est un hommage à la version la plus personnelle de "Apocalypse now" du réalisateur américain) avec le flamenco comme base mais avec l'influence d'autres arts, comme la danse japonaise butô ou la tarantelle italienne. Le spectacle démarra dans un silence absolu, silence qui durant toute l'oeuvre joue un rôle fondamental et que le danseur utilise pour créer l'intensité dramatique de la même façon qu'il utilise la musique. Une traversée du désert personnelle qui montre le danseur seul, s'affrontant à sa danse pieds nus, sans plus. Et déjà depuis le carré de sable, dans un mise en route intime, Israel Galván pointe ce qu'il montrera pendant tout le spectacle. Une danse qui a recours à l'essence, qui concentre le regard dans le geste le plus simple, sans simagrées, dans le mouvement précis, dans le pas dansé opportun mais non constant. Une introduction intime du danseur qui introduit à l'un des moments de plus grande charge dramatique du spectacle, la projection d'une vidéo qui est en réalité une lettre qu'une élève libanaise d'Israel Galván lui envoie pour lui parler de la guerre dans son pays. Une danse ("NON", hommage à Samir Kasir, de Zad Moultaka, dansé par Yalda Younes) montée selon les enseignements de Galván sur le son réel des balles dans le ciel de Beyrouth, lors de la guerre récente entre Israël et le Liban.


Et que la lettre commence par "Bonjour Israel", n'en est pas moins paradoxal. Le nom de l'artiste inspirateur de la danse. Le nom du pays qui attaque Beyrouth. Après la première ovation du public, Israel Galván danse des siguiryas auxquelles s'enchaîne une saeta. Des siguiryas par la voix de Fernando Terremoto, mais chargées de silences et de bruits. Galván, sur un praticable, exprime sa vision particulière du flamenco, par ses pieds, ses mouvements de bras. Le drame, la passion, le dévouement atteignent à cet endroit du spectacle un sommet d'intensité. Et pour le mentionner, le groupe de heavy metal des Orthodox, vêtus de noir, encapuchonnés. Chaque frappe de pied, chaque main flamenca est applaudie par le public, qui observe le silence quand Galván se retire vers l'estrade des musiciens.

Jeréz et le Rocío

Rien de ce que fait Galván est orthodoxe, et néanmoins on ne peut remettre en question son appartenance à l'esprit flamenco. Les villancicos jerezanos, dans la voix de Diego Carrasco, mêlés aux verdiales, chantés par Juan José Amador, avec Alfredo Lagos à la guitare, le tout émaillé de pauses et de silences introduisent le moment le plus comique, une danse avec un tambour du Rocío, qui finit avec le danseur au sol. La fatigue d'une fête interminable, survivre à la fête, le danseur se tord au sol et est encore à même d'exprimer un geste du poignet, du pied. Bobote, annoncé comme responsable des palmas et des jaleos, rend hommage au danseur qui n'a pas encore fait son entrée dans le monde. Il imite ses gestes les plus caractéristiques, dialogue avec lui, et demeure seul en scène pour démontrer qu'il sait aussi danser. Pieds nus, il se contorsionne et lâchr ses pieds au rythme de la percussion et du saxo du Proyecto Lorca, animé par les encouragements du public. La dernière danse est sur la tombe. La mort et les derniers de la fête por buleria, sans fin, prie le programme. Un jeu sur les cercueils qui marque la fin et qui soulève la dernière des ovations, celle qui montre que Galván est appelé à écrire, de son nom, un chapitre propre de l'évolution du flamenco.


FLAMENCO GALVANISE

SUD OUEST, 7/11/2008

Catherine Darfay

¡MIRA! Le festival dans le festival Novart débutait hier soir au TNBA avec la création française de "El final de este estado de cosas, redux". Terrible et percutant. Pour la première de ¡MIRA!, les ouvreuses du TNBA portent de grandes fleurs rouges au pignet ou dans les cheveux. El final de este estado de cosas, redux, dont c'est la première française, lui, n'a rien de folklo. Israel Galván est un fracas qui danse comme on crie et stoppe comme on prie. Qui ose tout, surtout. Le déhanchement hérissé de faux seins et la mort debout dans un cercueil, le galop sonore qui soulève la poussière et les poses extrêmes et précaires, extrêmement précaires, jambes de couteaux et bras d'oiseau. L'universel. Et voici que son flamenco emprunte à la gestuelle de vieil enfant du butô dans un "cuadro" de sable labouré de ruades. Mais aussi, au fil des tableaux qui se succèdent à un rythme tout en tensión, à l'écriture aigüe des hiéroglyphes, aux pirouettes acrobatiques du classique, à l'énergie rock. Et voici que son taconeo se fait mitraille, en allusion à la guerrea u Liban. Mais voilà aussi que, aiguilonné par la musique drue, et le chant puissant de Fernando Terremoto, qui port bien son nom la danse farouche revient dans le cadre, violente, feroce, exacerbée. Et tragique. Et nue. Parce qu'il est passé par toutes les couleurs, parce qu'il a retrouvé l'ardeur des risques, le flamenco selon Israel Glaván réussit la parfaite équation du local moins les murs. Soit la parfaite définition de l'universel.


LA MORT VOUS VA SI BIEN (extrait traduit de l'espagnol)

DIARIO DE SEVILLA, 25/09/2008

Juan Vergillos

(…) Israel demeure fidèle à lui même. "El Final de este estado de cosas, redux" est une dépuration et un approfondissement de son langage et de ses obsessions. La douleur. La solitude. La mort, bien sûr. C'est une continuation de Arena, de Tabula rasa. C'est un chapitre de plus d'une oeuvre absolument cohérente.


ISRAEL GALVÁN ET SON UNIVERS PARALLELE (extrait traduit de

l'espagnol )

ABC, 25/09/2008

Marta Carrasco

Galván a juste fait juste quelque chose de simple: regarder à l'intérieur du flamenco, et il a trouvé sa Pierre de Rosette. Il est déjà dans son univers, les autres continuent de chercher. Hier soir le Théâtre Maestranza a applaudi à l'unanimité et debout l'audace d'un homme qui a voulu chercher dans un livre qui lui est sacré et personnel la raison de la vie et la mort. "El final…" est une oeuvre qui parle de vie et de mort, de mythes, et des prophéties écrites à l'époque par Jean de Patmos. Saint Jean a écrit à Patmos le seul livre prophétique du Nouveau Testament. Galván y a vu les révélations dont il avait besoin pour sa danse. Mais le danseur n'est plus ici. Depuis hier, il habite cet autre univers parallèle.


EL FINAL DE ESTE ESTADO DE COSA, REDUX (extrait traduit de

l'espagnol)

Compagnie Israel Galván

DEFLAMENCO.COM, 25/09/2008

Estela Zatania

Bien sûr que l'on peut voir certaines constantes dans tous les travaux d'Israel, ses signes d'identité artistique. Le jeu de vitesses, les poses surprenantes mais familières, les silences savourés et mâchés comme une danse sans mouvement... l'étincelle de la surprise à chaque instant. Maintenant la danse mange le théâtre et non pas le contraire. C'est un Israel Galvan plus accessible sans qu'il ait pour autant renoncé à ses principes ni fiat aucune concession. Réellement cette version "redux" peut être la fin de cet état des choses antérieur des choses d’israel galvan, et possiblement le début d'une nouvelle étape artistique encore plus brillante du génie.


ISRAEL GALVÁN EST LA TERRE PROMISE (extrait traduit de

l'espagnol)

DIARIO DE SEVILLA, 25/09/08

Juan Luis Pavón

Jamais l'avant-garde la plus actuelle n'a soulevé tant de olés. Israel Galván est parvenu à gagner tant les aficionados que les non-initiés au flamenco. À Séville, un génie court les rues. Aujourd'hui, on ne trouve pas d'artiste aussi majeur dans d'autres milieux culturels. Israel Galván est la terre promise et hier soir il a galvanisé la Biennale encore une fois". "Comme me disait un prestigieux critique national d'opéra et de classique: il est au plus haut niveau mondial"


LE FUNAMBULE DE LA DANSE FLAMENCA (extrait traduit de

l'espagnol)

EL CORREO DE ANDALUCÍA, 25/09/08

Manuel Bohórquez

Il faut savoir danser pour faire ça, et ce n'est pas que le danseur sévillan le sache : il est le génie de ce temps. Il nous a coupé le souffle avec la saeta, avec les villancicos, avec les verdiales et avec tout ce qu'il a fait. Parce qu'il est un funambule de la danse, qui parvient à faire voir comme quelque chose de transcendant ce qui est d'une simplicité incroyable à mille cinq cents personnes.