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Articles et reportages 2023
Force mythique, psychique, mais aussi un motif pour la fête, pour la célébration et la catharsis, c'est comme cela que Luz Arcas, accompagnée de Luz Prado au violon et de Lola Dolores au cante veut aborder la mort, dans un parallélisme du folklore espagnoles et du proto-flamenco. Ici il est clairement défini et exprimé dans les feuillets et le programme à quoi nous avons à nous confronter. Le début est rouge, très rouge, brumeux mais rouge, la musique électronique comme si c'était un monde introverti nous accompagne pendant que l'on met le costume au milieu de la scène à Luz qui est arrivée presque dévêtue. Symbolismes et mémoire des temps convulsifs d'une certaine époque en terres andalouse . Une danse presque tribale avec un final coiffée de « un gorro de tontos », attribut du folklore malagueño mais qui ici n'est pas coloré, il est noir. On entend des mélodie de l'enfance comme « Los cuatro muleros » qui nous ramènent aux paroles, au poème de Federico Garcia Lorca. Il y a le moment de la bataille, le drapeau de l'Espagne, le drapeau vert et blanc, et une pensée pour Mariana Pineda, le combat des femmes ? Celui de la liberté ? Et puis le cante, celui de la Toná, la debla, la siguiriya, la matrice de l'enfantement du flamenco ? Paradoxe de la mort ? La lumière au bout du tunnel parfois ne mène pas au paradis, elle nous ramène dans le monde connu, qui évolue et nous fait évoluer avec un autre regard. Et dans lequel la couleur revient avec le printemps, l'été et les fêtes populaires. Los verdiales sont une marque identitaire très ancienne de Málaga et il existe une Fiesta Mayor de Los Verdiales qui se célèbre depuis plus de cinquante ans le jour des Saints Innocents, le 28 décembre.
Los Verdiales ? https://www.youtube.com/watch?v=dAiHaYO2vlY
M. Morillas
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LUZ ACRAS
Toná
19 janvier
Salle de l'Odéon