Copyright © 2019 Flamenco-Events
Articles et reportages 2019
Nous voici une nouvelle année au début du cycle Flamenco Viene del Sur proposé par l’Instituto Andaluz del Flamenco de la Agencia Andaluza de Instituciones Culturales, CONSEJERIA DE CULTURA Y PATRIMONIO HISTÓRICO proposé depuis 1996 dans diverses capitales de province andalouses et qui cette année se déroulera au Teatro Central de Séville et au Teatro Alhambra de Grenade. Nous couvrirons donc ce qui se passe à Grenade dans la mesure de notre emploi du temps pour cette 22ème édition. Ce lundi 11 février, Ángeles Gabaldón, Gema Caballero et Marta Robles proposent « En la memoria ». Ce spectacle avait été présenté en mai de l’année dernière à Séville dans un autre cycle, celui de Los Jueves Flamencos de Cajasol. Tangos-Tientos, Guajira, Cartagenera, Taranto/Levantica/Tangos, Solo de guitarra, Solo de cante, Soleá, tout cela était annoncé dans le programme et je vous le dis tout de go. Et puis ? Eh bien oui, tout n’est pas là. Moi je retiens l’intention du montage et qui, en définitive, est bien plus parlante de ce qui s’est déroulé sous mes yeux. Nous avions là trois femmes, trois femmes qui ont chacune un large parcours dans leur domaine. Trois femmes qui ont commencé ensemble au centre comme en fiesta por tangos à s’inter changer les rôles, comme dans la vie me suis-je dis, et puis tout s’est enchaîné, la danse de Ángeles Gabaldón imprégnée de l’école sévillane, mais aussi stylisée et même contemporaine. Douce et puis soudain puissante, gracieuse. Avec pericón, avec mantón ou avec une bata de cola. Il y a eu le cante de Gema Caballero por cartagenera, de Chacón et puis le toque de Marta Robles, composante du groupe Las Migas, mais aussi concertiste classique. Elle a présenté une autre forme de jouer de la guitare, pas bien assimilée par certains spectateurs. Eh oui, nous sommes à Grenade terre de guitare, de luthiers et de guitaristes, mais aussi, je dois l’admettre un tantinet classique dans sa façon de voir. Pour ma part, j’ai senti un décalage pas très intéressant et presque gênant dans la guajira, mais ai apprécié son toque harmonique et même subtil. J’ai également apprécié ce je ne sais quoi d’harmonie, de force et d’élégance que ces trois femmes ont su insuffler dans la soleá. En la memoria, c’est un peu cela, les souvenirs de chacune ramenés au présent et avec leurs choix de femmes.
M. Morillas
Galerie photos : Flamenco Viene del Sur Granada, Ángeles Gabaldón, Gema Caballero, Marta Robles cliquez ici
Ángeles Gabaldón, Gema Caballero, Marta Robles
En la memoria
11 février
Teatro Alhambra