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Articles et reportages 2019
« Il y a d’innombrables formes d’expression mais un seul battement universel » dit Eva Yerbabuena avec l’approbation d’Anna Sato. Nul besoin de savoir l’amour des japonais pour l’art du flamenco, c’est un fait établi, mais bien plus que de se réjouir qu’enfin un artiste flamenco décide de franchir le pas et s’intéresser à l’art nippon. Nous en avons vécu le résultat et il faut reconnaître avec plaisir et délectation. La poésie des Iles Amami et sa traduction sur le travail scénographique, le savant dosage entre superposition et fusion tant au niveau musical entre instruments traditionnels nippons et flamencos, le chant doux et mélancolique de Anna Sato et les voix des excellents cantaores que sont José Valencia et Alfredo Tejada, le toque de Paco Jarana qui est la colonne vertébrale et puis la danse de Eva et celle de Fernando Jiménez qui m’a beaucoup plu. Le résultat laisse un agréable et délectable monde en une jonction de cultures proches par moments et si différentes de par la tradition en un langage artistique qui nous en flamenco s’est traduit par tangos, alegrías, cañas, polos, granaínas y cartageneras, par une séquence magnifique de manton et puis ces robes et ces manteaux de soie et ce cercle qui matérialise plusieurs métaphores à lui tout seul et qui est détruit ou encore cette évocation au petit garçon et au poisson lune, le petit pêcheur de perles. Il est l’heure d’ouvrir le monde, et de partager un thé…
M. Morillas
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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2019 cliquez ici
Eva Yerbabuena
Cuentos de Azucar
12 janvier
Théâtre Bernadette Lafont