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Articles et reportages 2018
En exergue… l’Homme et sa pensée sont universels, les génies et les fous s’adaptent aux époques et les rêveurs aussi. Le style n’est qu’éphémère et de celui-ci peuvent découler des mondes sensoriels qui ne sont propres qu’à notre unique vision binoculaire et à nos sentiments contrôlés par les normes et les lignes vertes et rouge qui définissent la bienséance au sein de la société et le temps dans lesquels nous vivons. A cela ajoutons les influences spacio-temporelles et le miroir que nous percevons aux différentes étapes de notre chemin, et cela donne, en fin de compte quelque chose proche d’une certaine réalité que nous arrivons tous à interprété comme œuvre intemporelle du mythe fondateur de la culture hispanique qu’est le Don Quijote de Cervantes. De notre temps, et au travers de notre vécu personnel, il reste que nous comprenons tous, ou du moins interprétons tous ce que nous voyons et les allusions à notre passé universel prennent possession de notre présent. Ainsi le Don Quixote d’Andrès Marín est sous influence, celle de l’œuvre universelle de Cervantes, mais aussi celle de son propre vécu et de ses inquiétudes, de son génie et de sa folie, de son époque d’enfance, de ses peurs et de ses croyances. Ainsi Don Quixote est son Don Quijote, celui de son flamenco, celui de ses artistes, celui de l’escrime-ski ou celui de la tente et des sdf qui dansent comme une momie de sac de couchage, celui du 10, celui de la cuirasse et du terrain vague. Puristes non ouverts d’esprits, ne venez pas voir ce spectacle, il ne correspond pas au livre de Cervantes ni même aux séries multiples ou contes illustrés. Et pour ce qui est de la catégorie des puristes-flamencos, je pense qu’il faut que vous oubliez que cette œuvre existe car cela vous évitera de multiples débats sur les réseaux sociaux et même les éventuels cauchemars. Pour les autres, il y a la possiblité de sauter sur l’occasion pour voir ou revoir une œuvre contemporaine aux normes flamencas avec romance et soléa ou même tangos, mais avec un côté urbain, déjanté avec ballons de foot, tenue de Lara Croft un zeste de vieilles pubs et des phrases pas au hasard. Ah, une fiction « pulp », un fou croisé dans sa propre croisade et puis la mort et la renaissance d’un mythe fondateur… dénudé, mais pas de tout sens…
Et puis il y a des gants de boxe et une planche à roulettes, on dit maintenant un skate, et puis on y apprend un zest de réalité inversée aussi et de voyeurisme… et puis tout à la fin, pour refroidir les esprits, il y a un gros ventilateur au fond… et puis aussi, j’y pense… Cervantes reloaded.
Vous saurez tout, tout, tout sur Donki
Donki Shoot
Dollcinéa C-o-t
Dale caña chikilla
Que nos resvalamos en el tiempo
Dale caña Sancho
Que llega Escudero con su ventilador
Remolinos en el tiempo…
Del otro lado del espacio… pregón…
M. Morillas
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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2018 cliquez ici
Andrés Marín
Don Quixote
11 janvier
Théâtre Bernadette Lafont