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Articles et reportages 2017

« Las pequeñas cosas », les petites choses, à comprendre ici, comme ces petits riens, ces petits détails qui nous touchent l’âme, qui nous émotionnent, ces choses simples qui nous vont droit au cœur, qui illuminent notre vie et qui viennent du cœur. C’est cela le fil conducteur de cette bailaora dans ce nouveau spectacle, dont la première est ce soir. Úrsula López est une danseuse à maturité, différente, elle propose une danse mature, stylisée, parfois à contre-pied, comme dans les guajiras et cantiñas de ce spectacle. Mais que l’on ne s’y trompe pas, les racines sont bien là, et bien ancrées. Le cuadro est composé, de Javier Patino à la guitare qui par son toque personnel et précis a su donner l’ampleur et l’atmosphère tout en discrétion, Raúl Dominguez Soto à la percussion, qui nous a régalé et une fois n’est pas coutume, a pris une part importante dans le show, venant même sur le devant de la scène avec la bailaora. Gema Caballero au cante, avec sa voix cristalline et chaude, nous aimons son chant por « panaderas » et le travail qu’elle mène sur la récupération de cantes anciens. Le programme, eh bien justement dans le désordre, mais pas trop… panaderas, soleares, bulerías, peteneras et pregones, serrana… et même romance. Des moments ? Le jeux avec la danseuse et le percussioniste devant la scène « avec baston », la danse en bata de cola, le jeux avec la lumière et le mantón et milles et unes petites choses qui d’ailleurs ont fait même dire olé à une petite fille derrière nous, qui avait des yeux qui brillaient…

« Dame de beber Serrana, que vengo muerto de sed… »

Chaleureux applaudissements d’un Teatro Alhambra qui continue à être plein soir après soir dans ce cycle Flamenco Viene del Sur 2017, ce qui n’est pas toujours le cas à Grenade.

M. Morillas

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Úrsula López

Las pequeñas cosas

3 avril

Teatro Alhambra