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Une année de plus, voici lancé le cycle « Flamenco Viene del Sur » au Teatro Alhambra de Grenade. Pour ce qui est du programme annoncé de ce lundi 20 février, il s’agit de « Leyendas » de Paco Cepero et Juan Villar. Le programme annonçait Paco Cepero (première guitare), Juan Villar (cante) Paco Léon et Miguel Salado (guitarras), Pedro Navarro (percussion). D’entrée, nous vous informons d’un changement, Pedro Navarro et Miguel Salado ont été remplacés par le violon de Sophia Quarenghi. Le Teatro Alhambra était plein et nous devons dire que par rapport aux derniers concerts que nous avons pu suivre en Andalousie ces derniers temps, cela est à relever.
Le spectacle en fait s’est déroulé en deux parties, une première sous forme de récital du Maestro Paco Cepero, entouré de Paco León en deuxième guitare et de Sophia Quarenghi au violon. Une balade au travers du travail du Maestro qui nous a dit combien il aimait venir à Grenade et ses souvenirs de sa première venue, il y a fort longtemps, puisque c’était en accompagnant Caracol. Le Maestro jerezano, avec son toque qu’il n’est plus besoin de relever, il y a maintenant soixante ans qu’il est dans le panorama, nous offrit, avec toujours ce même touché et cette précision, picados, rasgueados qui font son ensemble, des toques de Huelva por fandangos bien sûr aux relents andalousí, de la rumba et puis des légers tanguillos de « Mi Andalucía », et puis il nous annonce des tangos qu’il enchaine en mélangeant des bulerías de deux de ses morceaux « La Plazuela sueña en Jerez », si vous me le permettez. Et il dédie un « Capricho » à toutes les femmes présentes et nous emmène ensuite à « Varadero », por rumba. Toque de levante qu’il ferme por bulerías et puis nous voilá de retour, « Agua Marina ».
Soléa, alegrías, tangos et bulerías, Juan Villar, pas en grande forme et en vingt minutes, accompagné par Paco Cepero, cela est le résumé exprès de la deuxième partie. Nous attendions Juan Villar, mais le pauvre était enrhumé, malade et bien qu’il ne voulut pas annuler sa venue. Il faut lui laissé ce qu’il est à Juan Villar, nous ne pouvons lui reprocher, mais… à la fois, vous comprendrez que la déception et la frustration sont des sentiments parfois inévitables.
Nous apprenions à l’écriture de cet article que la Junta de Andalucía accordait sa « Medalla de Oro » à Paco Cepero ainsi qu’à Arcángel et nous les félicitons.
M. Morillas
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Paco Cepero et Juan Villar
Leyendas
20 février
Teatro Alhambra