Copyright © 2017 Flamenco-Events
Articles et reportages 2017
Querido Rafael,
Nous voudrions vous remercier chaleureusement ainsi que le Festival Flamenco Nîmes de nous avoir conviés en ce samedi soir à Guitarra Mía. Nous nous sommes sentis privilégiés et honorés. Vous savez bien, cher Rafael, comme nous apprécions votre « toque » et nous savions bien qu’un jour ou l’autre, vous seriez le protagoniste de votre propre spectacle. Nous voulions également vous dire que nous avons énormément apprécié la présence de vos amis, Rocío Molina, Milagros Mengibar, Javier Barón qui de la grâce à l’élégance, de l’énergie à la douceur ont su accompagner votre guitare à en captiver notre intense émotion, ou encore les cantaores José Anillo et David Palomar qui se sont glissés entre vos doigts pour combler les silences entre ces palos joyeux et même parfois teintés de mélancolie, mais toujours intenses et vrais. Merci à Roberto Jaén pour ses battements de mains, qui ont donné des ailes et de la cadence. Et que dire de votre petite Isa et de votre complicité là au bord de scène. Cette soirée sous les six cordes de votre émotion me rappelle le poème de Federico Garcia Lorca et je puis même le contredire en ce sens que ce ne sont pas 5 épées, mais bien plutôt cinq orfèvres qui ont ciselé l’air, l’espace et le temps pour que seul passe la juste mesure, celle qui vient de l’amitié, celle qui réchauffe le cœur et qui font que le flamenco soit cette musique. Cette spontanéité fraternelle qui se moque des frontières de l’âge, de l’origine et même de langue ou de pays. Celle-là même qui me fascine depuis que je suis enfant. A voir comme vos invités hier soir se sont levés en une espèce de fin de fiesta et les ovations et les bis, vous pouvez me croire sur parole que tout le monde s’est régalé. Nul besoin d’excuses, Rafael pour nous dire que vous étiez tendu ou encore vous inquiéter pour votre guitare, nous veillerons comme un seul homme pour qu’il ne lui arrive rien. Nous tenons à encore l’écouter pendant de longues années batailler avec votre personne. N’en déplaise au chanteur et danseur qui vit en vous.
Pour finir, cher Rafael, permettez-moi de m’excuser d’être partis sans vous dire au revoir, mais vous savez combien il est difficile dans ces circonstances de s’en aller. D’ailleurs, j’aime à penser que nous ne sommes pas partis car sur le chemin de retour, je garde dans ma mémoire les images des merveilleux moments vécus et c’est ainsi plus facile de retourner dans les bras de Morphée avec des étoiles plein les yeux…
Bien à vous querido Rafael
M. Morillas
Galerie photos : Festival Flamenco de Nîmes, Rafael Rodríguez cliquez ici
Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2017 cliquez ici
Rafael Rodríguez
Guitarra Mía
14 janvier
Théâtre Bernadette Lafont