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Paloma, par une glaciale soirée de janvier, Nîmes. Nous bravons le vent et nous enfilons dans le complexe. Dorantes nous convie à son InterAcción, por malagueña, garrotin avec un zeste de liviana, siguiriya, soleá et puis quelques classiques comme Orobroy, ou encore cette émouvante et belle composition sur le long voyage des gitans. Un zeste d’improvisation, des tangos et tout cela je vous le dit dans le désordre et ce n’est pas bien important. Non ce qui est important ici c’est le piano de Dorantes, c’est la contrebasse de Renaud Gracia-Fons, la percussion de Javier Ruibal, toujours juste ni trop, ni pas assez et puis la danse de Pastora Galvan que nous avons apprécié à deux reprises. Il n’y a rien de plus à déclarer. Il faut juste se laisser transporter et écouter dans nos têtes Orobroy. Oui si l’on se laisse mener, on entend même les voix de ces choeurs d’enfants. Il est intéressant d’observer que le public n’est pas le même, que les gens autour de moi disent que ce n’est pas du flamenco. Qu’ils aiment ce piano jazz avec la contrebasse. Que c’est autre chose. Et pourtant, c’est bien du flamenco comme nous l’énumérons plus haut. Et c’est tant mieux… Oui, je l’avoue, je suis fan ce Dorantes et j’ai aimé cette soirée, InterAcción m’a plu et je l’assume. Gelem gelem.

M. Morillas

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Dorantes

InterAcción

16 janvier

Paloma