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Articles et reportages 2016
Solos… seuls, ce que nous avons en nous, ce que nous ressentons, ce que nous apportons, ce que, enfin, nous fusionnons, depuis un même point de départ, celui de notre être, celui de ces instants juste avant la prise de contact avec le public, celui de l’attente… celui de la vérité. Oui je sais, c’est une phrase longue, peut-être même pas claire, comme le flamenco. En fait si l’on prend le temps d’y réfléchir, elle est peut-être un peu plus claire qu’il n’y paraît…
Entrons donc dans Solos, comme je disais, Solo cante David Carpio, Solo toque Manuel Valencia, Solo contrabajo (contrebasse) Pablo Martín Caminero, trois « Solos » qui se sont rencontré autour du guitarriste Gerardo Nuñez. Trois « Solos » et el baile de Manuel Liñan et nous avons 4 fois un « solo » qui devient Solos, pas compliqué en soi. Eh bien oui, c’est un seul point de départ pour le cante por soleá et puis une malagueña à la contrebasse et des tangos de Málaga à Triana dansés. Siguiriyas et tonás à la saveur de Mairena… oh et puis la soléa qui revient et un petit fin de fiesta por bulería. A cela vous rajouter un peu de solos et puis… Solos en fait est une ingénieuse et belle démonstration, que dans la manière d’amener la tradition aux formes actuelles de monter un spectacle et l’amener sur scène, nul besoin de s’éloigner de ce que nous avons hérité… au contraire…
No me digas dónde vas
Yo soy solo un granito de arena
Que de la playa se lleva el mar
Que de la playa se lleva el mar
Y no sé hasta dónde voy a llegar
M. Morillas
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David Carpio, Manuel Valencia, Pablo Martin Caminero y Manuel Liñan
Solos
4 avril
Teatro Alhambra