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Articles et reportages 2015
Cantaor, auteur, interprète, troubadour. Nous pensons aux grandes années de Ketama, mais aussi à la lignée de cantaores que sont les Sordera. C’est d’ailleurs par cela que commence le dernier récital de cante à l’Institut Emmanuel d’Alzon. Par du cante de raiz. Ronda de tonás suivies de siguiriyas et soleares que Sorderita auto-accompagna de son toque et qui finalement ne résultèrent pas tout à fait comme elles devraient. Il n’est pas évident de se concentrer sur les deux choses à la fois et cela n’est pas une critique en soi. Mais ce n’est certainement pas ce pourquoi le public était là… c’est d’ailleurs quand il changea de chaise et pris une de ces chaises hautes et qu’il emmena vers son monde que tout commença à changer. Là, ce fut vraiment Sorderita, celui de Ketama, avec son flamenco, sa création, accompagné par Isidoro Fernandez à la percussion subtile et juste pour marquer et soutenir… inspiration dans les paroles, les images et son ambiance, por tangos, por rumba, fandangos ou à compás de buléría ou encore blues por soléá… « Blues del Sordera », por bulérías… et puis rumba…
No vueles si es que no quieres
Pero sin alas se puede volar
El peso no es un problema
De algodón son la nubes
De flores mi corazón
M. Morillas
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Sorderita
24 janvier
Théâtre Bernadette Lafont