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Articles et reportages 2015
Des chaises, un fauteuil, un homme au loin, l’acteur Javier Centeno, et Bélen Maya. Scénographie moderne, minimaliste, tout est dans la lumière, dans le détail de rendre l’instant aussi romantique que mélancolique, d’ailleurs le cante y contribuera a plus d’une occasion. Une projection initiale et puis finale et entre deux, tout un spectacle d’invités, les fameux « Los invitados » avec qui Belén Maya échange, partage, répond. Pour la projection, comme si elle était présente dans cette pièces, Carmen Mora, actrice et grande bailaora disparue en 1981 dans un tragique accident de voiture, la maman de Belén. Et pour le reste, maintenant que le décor est là, on chante et l’on danse flamenco.
En ce sens, je ne puis vous dire s’il y avait un autre message à comprendre, nous n’en avons pas trouvé, et à en discuter avec d’autres spectateurs présents, eux non plus. Nous nous sommes donc laissés guider. Patricia Guerrero était la danseuse invitée et elles nous ont fait vivre un magnifique duo con « bata de cola », au cante, José Valencia, Gema Caballero, José Anillo ou encore Tomás de Perrate, qui nous a agréablement surpris dans son interprétation de « Cheek to cheek » de Tony Bennett. Au toque, Javier Patino et Rafael Rodríguez et puis les palmas de Felisa de la Cruz et Maija Lepisto. Si nous prenons des petites étincelles de bonheur, on se souviendra du « cante » por seguiriyas de José Valencia, la légèreté de Belén, la grâce de Patricia Guerrero et puis le bruit de la pluie qui marque le temps… c’est que c’est de saison… des chaises un fauteuil… y amor…
Son mis ojos sin los tuyos
Dos cuencas vacías solitarias
No sé qué es de mi boca
Sin tu aliento
Sólo el calor de tu sangre
Vida mía es lo que yo siento
M. Morillas
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Dossier de presse Festival Flamenco de Nîmes 2015 cliquez ici
Belén Maya
Los invitados
18 janvier
Théâtre Bernadette Lafont