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Articles et reportages 2014

Je ne sais pas si Marina Heredia s’est rendue à Nîmes ou si c’est Nîmes qui s’est rendu à Marina Heredia. La vérité c’est que Marina n’était pas venue à Nîmes depuis fort longtemps et que Nîmes, maintenant va s’en souvenir longtemps de son dernier passage « A mi tempo ». C’est dans une celeste robe-toge, les cheveux parsemés de brillants et les rondeurs d’une radieuse future mère que Marina a pris la scène. Ce spectacle, qui reprend d’ailleurs son disque du même nom est un subtil et délicieux récital rendant hommage à des figures qui l’ont marquées. Entourée de deux excellents guitaristes… le solo, avec percussion de Paquito, bulérías d’ « El Bola »… et puis le toque de Diego, ce dialogue dans les Fandangos de « Chocolate ». Et puis bon, c’est dans le désordre que je vous donne cela, mais c’est que cela jaillit ainsi… Il y a une certitude, quand Marina enlève les chaussures, c’est que cela devient sérieux… Magnifique Seguiriya accompagnée par Diego del Morao… une baffe… « Sabe a sangre »… Caña et soléa apolá, j’aime… Cuplé por bulerías « Adela » et puis c’est une petite promenade en bord de scène. Hommage à Enrique Morente, on se promène par le répertoire des tangos de Grenade dans un medley qui nous rappelle qu’à Madrid, au même moment, on lui rend hommage… Marina présente ces gens et puis nous emmène por Camarón dans des bulerías. Le Théâtre est debout, il en redemande… « Se nos rompió el amor »… à Rocío Jurado…

Marina a donné son dernier concert à Nîmes avant la naissance de Dieguito… et quel concert !

Marina se llevo el Teatro por delante...

Dieguito zapateando... la barriga...

Si eso no vale es que ya no vale na...

Gracias Marina, gracias Nîmes…

M. Morillas

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Marina Heredia

A mi tempo

17 janvier

Théâtre Bernadette Lafont