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Articles et reportages 2013

Flamenco-Events (F-E) : Tout d'abord, parlez-nous un peu de vous, de votre parcours personnel.

Maria Luisa (M-L) : La musique est entrée très tôt dans ma vie. Mes parents sont de vrais amateurs de musique, ma mère aime la danse et mon père le chant et les musiques. Mes parents sont arrivés en France (Paris) en 1965, moi je suis née deux ans après. Ma passion pour le flamenco est un héritage que je dois à mon père qui lui le tient de mon grand-père. Mon père n'était pas artiste de profession mais un artiste dans l'âme. Comme eux je porte le flamenco dans mon cœur. A la maison, nous avions un tourne-disque qui était non stop en marche. Nous écoutions des artistes tels que : Marifé de Triana (décédée au mois de février dernier), La Paquera, Rafael Farina, La Niña de los Peines, Juanito Valderrama, El Fary, Lola Flores, Antonio Molina qui a été un grand ami de mon père. Nous écoutions de la Copla et d'autres vedettes de l'époque. Ce sont mes parents, qui très tôt m'ont inscrite au conservatoire à Paris, où j'ai démarré la danse classique que j'ai pratiqué jusqu'à mes 20 ans. J'ai pratiqué un peu le piano, pris des cours de chant et bien entendu j'ai pris des cours de flamenco et de danse classique espagnole. J'avais la musique et la danse dans la peau. Je ne pensais qu'à cela en permanence. Mon rêve était de vivre entouré de musique et de danse. Je n'imaginais pas ma vie autrement. La passion a fait que rien ne m'a arrêté, alors plus tard j'ai suivi des formations à Paris, à Toulouse dans le secteur culturel et en 1999 est née l'association qui porte le festival flamenco de Toulouse. J'ai commencé par produire régulièrement des spectacles et après plus de 4 ans à colorier les scènes à Toulouse et aux alentours, en 2002 j'ai décidé de créer le festival.


F-E : Cela fait maintenant 12 éditions avec celle à venir, comment est né ce festival ?

M-L : Le festival est né d'un constat : Un manque criant existait à Toulouse dans la diffusion de l'art flamenco. Entre les artistes locaux qui se produisaient régulièrement sur les scènes de la ville rose et ponctuellement quelques ballets de Cie espagnoles, il y avait un vide que le festival flamenco a comblé. J'en ai eu la confirmation dès le premier spectacle que nous avions produit à la Salle Nougaro avec le groupe de Maria del Mar Moreno : De nombreux spectateurs me disaient « ça fait longtemps que nous attendions cela à Toulouse ».


F-E : Parlez-nous de quelques moments forts, qui ont compté dans l'histoire du festival. 

M-L : Le Festival a connu un énorme succès dès sa première édition en 2002 et l'émotion affleure souvent lorsque je me remémore les débuts de cette merveilleuse aventure. Mais pour moi la deuxième et troisième édition ont étés les plus fortes en émotion. Je pense à La Paquera, Agujetas, Tomasa La Macanita et à notre regretté ami et parrain du festival Parrilla de Jerez.


F-E : Toulouse est une ville, presque espagnole, avec beaucoup d'associations et une vie culturelle importante, le public est-il principalement local ?

M-L : L'Espagne est indissociable de Toulouse. Il y a un art de vivre en rouge et jaune. La proximité géographique, l'immigration politique et économique des Espagnols vers notre ville, le développement des échanges entre Midi-Pyrénées et l'Espagne ; tout concourt à faire de Toulouse la plus hispanique des villes françaises. Les artistes flamencos ont trouvé de l'autre côté des Pyrénées une seconde patrie et un public passionné. De ce fait il est certain que nous avons un public local. Je dirais même plus ; régional. Un Toulousain sur 6 ou 7 a des origines espagnoles. Il y a quelques années j'avais recensé près de 60 associations qui enseignent le baile flamenco et la sévillane, dont les élèves constituent aujourd'hui une partie de notre public. Depuis le début nous suivent à la fois les curieux et les connaisseurs. Certain viennent pour la première fois et reviennent l'année suivante. Il y a aussi des professionnels avec lesquels je travaille régulièrement en tant qu'agent artistique. Enfin Toulouse est une ville touristique et nous avons ce public là, étranger à notre région ou notre pays. Sans oublier que cette année avec la venue de Rocío Molina pour un Master Class, nous avons des danseuses qui viennent de Lille, Dijon, Italie etc.


F-E : Parlez-nous de l'édition 2013.

M-L : La dimension du « plaisir » est la ligne directrice de la programmation, que j'ai voulue comme chaque année cohérente, équilibrée et complète. D'une saison à l'autre, je fais confiance à mes coups de cœur, mes étonnements pour tenter d'émouvoir, de surprendre et d'embarquer le public dans un étonnant voyage. Les artistes qu'ils vont découvrir, entendre et je l'espère aimer, sont de véritables passeurs d'émotions, tous possèdent un langage personnel, riche et libre. Le public va découvrir des choses étonnement belles ! Je les invite donc à venir nombreux découvrir le programme des festivités.


F-E : Vos coups de cœurs de cette édition ?

M-L : C'est trop difficile pour moi de choisir. Je ne pas parler seulement de coup de cœur, mais de choix, d'envie et de rencontres. Je veux préserver ma liberté avant tout, car elle est le gage d'une démarche sincère. Mais pour être très honnête avec vous la venue de Rocío Molina à la Halle aux Grains est le point d'orgue du festival.


F-E : Racontez-nous un peu la vie qu'il y a après les spectacles, il y a des stages aussi, mais encore ?

M-L : La nouveauté cette année est notre « bodega flamenca unique et éphémère » Un lieu que j'ai voulu ouvert au public, pour prolonger la fête. Un site de rencontre, convivial où chacun pourra trinquer avec son voisin, échanger avec les artistes, les bénévoles et organisateurs. Un projet que nous avons confié à notre partenaire AOC IBERICO. Outre les spectacles, il y a deux stages de baile avec Rocío Molina, un stage de cante avec Rafael de Utrera et un autre de guitare avec José Quebedo « El Bola ». Deux films seront proposés au public dans les locaux de nos partenaires (L'Institut Cervantès de Toulouse, la Casa de España de Toulouse et le centre culturel le Rond Point à Labruguière) « La Sombra de las Cuerdas » en présence du réalisateur et « Camarón » avec comme artiste invité Claude Worms qui abordera quelques thèmes de réflexion autour d'une table ronde. Une magnifique exposition intitulée « Balada Flamenca » de Jean-Louis Duzert sera présentée au Musée Arthur Batut nouveau partenaire du festival. 


F-E : Existe-t-il des facilités logement/spectacle etc. pour ceux qui décident de venir de l'extérieur ?

M-L : Nous suggérons au public de contacter l'Office de Tourisme de Toulouse qui propose des solutions d'hébergement. Ou bien de contacter le bureau du festival. Pour 2014 j'étudie un nouveau projet autour de l'hébergement, mais pour le moment je ne peux pas en dire plus.


F-E : Reste-t-il encore des places ?

M-L : La billetterie fonctionne très bien et le public peut continuer à réserver. Le Master Class en niveau intermédiaire avec Rocío Molina a affiché complet cinq jours après son annonce début octobre 2012. Quant au niveau avancé il ne reste que 3 places à l'heure où nous échangeons. Je suis confiante je pense que comme tous les ans nous afficherons complet.


 F-E : Que désirez-vous passer comme message.

M-L : A la demande du public et de nos partenaires nous préparons une déclinaison automnale du festival flamenco de Toulouse. Plus de précisions courant avril. Je travaille aussi sur l'édition d'avril 2014, qui fera date !


F-E : Merci Maria Luisa de ce moment, nous rappelons que la 12ème édition du Festival Flamenco Toulouse se tiendra du 7 au 15 avril pour plus d'informations cliquez ici

  

Interview de Maria Luisa Sotoca Cuesta

Festival Flamenco de Toulouse

du 7 au 15 avril