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Articles et reportages 2013

Jeudi soir sobriété et sabiduría ont pris d’assaut la scène du Théâtre de Nîmes. Une entrée puissante de par le style et la sobriété. Le compás est tout de suite là por bulerías. David el Galli, la guitare de Juan Campallo, raffinée, la percussion de José Carrasco précise comme un métronome et puis arrive la pataíta de Javier, concert de précision et de technique… part por soléá avant de revenir por bulérías. Rien n’est de trop, rien ne manque, on en redemande et pourtant près d’un quart d’heure que cela dure… Javier est juste tombé dedans et le public l’a bien compris. David el Galli repart por cante de mina, assume, malgré un rhume qui lui enlève une partie de ses moyens, et, le remplacement de José Valencia annoncé initialement, mais absent. Paso por tangos… oh Graná, ahí va Javier… ese flamenco, tu sabés…!!! Marca, pasa y estoca, subtil dialogue en tiempo de cuatro. L’air de rien, c’est qu’on se croirait dans une zambra du Sacromonte… Añejo güeno… Así se canta David… y ese batería olé José pour ce solo de percussion. Y olé Juan Campallo por esas granainas… como las de antes… Puis Javier revient por alegrías, nous emmène por mirabrás y alegrías de Cordoba camino a siguiriya y martinete. Audace, sobriété et flamenco, tels étaieint les ingrédients de la recette de ce superbe spectacle, pur, dosé et avec panache. C’est ce que devait penser le public dans la salle, car ils l’ont bien fait savoir... Et si vous ne me comprenez pas, profitez de voir le spectacle sur Arte Live web tant qu’il est disponible.

Javier cuando vayas pa Graná

Dile a David que te cante por tangos

Que si en la zambra no te dejan

En mi casa hay sitio pa liarla

Sabe bien tu baile

Sabe a Arte puro

Hondo

M. Morillas

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© Joss Rodriguez

Javier Baron

Baron

17 janvier

Théâtre de Nîmes