Copyright © 2013 Flamenco-Events
Articles et reportages 2013
Abolengo, un mot qui renvoie aux grands-parents, il a a voir avec la descendance et les origines. C’est la descendance de deux dynasties gitanes qui nous est offerte ce soir, celle du célèbre Farruco par Farruquito et celle de Carmen Amaya qui en la personne de Karime Amaya. Et c’est ainsi qu’après l’excellent repas qui est traditionnellement servi le dernier soir au « cafe cantante », cette année à charge du chef étoilé Michel Guérard (Restaurant « Les Prés d’Eugénie » à Eugénie-les-Bains) que nous avons pu apprécier Abolengo. Nous avons, au-delà de ce que tout le monde connait et aime ou pas de Farruquito, pu apprécier deux magnifiques artistes ce soir, la cantaora Emcarnita Anillo qui avec maestria a su nous emmener du haut de ses à peine 30 ans dans des sentiers « rancios » et Karime, qui, une fois entrée dans le spectacle a su oublier et ressentir, se laisser prendre et nous montrer que ses bras sont aussi beaux que les ailes d’un papillon. Que ses pieds sont certes puissants et que son caractère et sa fougue ne lui empêchent en rien de garder une sonorité propre et précise. Le violon de Bernardo Parrilla, une exquise douceur en filligranes à compás. Et puis cette scène juste « al golpe », Farruquito sur la table, una juerga… cela me rappelle ma jeunesse… oh que sí…ah, toma toma, toma…. Un regret ? Peut-être, enfin, le pas de deux… le zapateado…. Ces choses que l’on s’impose parce que le public est là pour cela… NON, finalement, rien, juste que parfois il doit être difficile d’être soi-même….
Sabes de dónde vienes
De la tierra crecistes
Hoy que tocas al cielo
Quedate firme y juega
Con las estrellas, con las estrellas
M. Morillas
Galerie photos : Arte Flamenco Mont-de-Marsan 2013 Farruquito cliquez ici
Dossier de presse Arte Flamenco Mont-de-Marsan 2013 cliquez ici
Farruquito
Abolengo
6 juillet
Cantante Gourmand