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Articles et reportages 2010
Cela a commencé sans nous
Cela a commencé sans nous, dès le 9 janvier au Théâtre, le 7 et le 8 janvier par des séances scolaires, même la neige y a participé au Festival de Flamenco cette année, m'a-t-on dit…
Silvia Marín
Con pasaporte Flamenco
7, 8 janvier (séances scolaires), 9 janvier, Théâtre de Nimes
Création de la compagnie El Flamenco Vive, une belle approche et beaucoup de pédagogie que celle de Silvia Marín. Je salue ces quelques phrases, relevées comme cela, juste en passant…
Le flamenco, comme la tolérance est universel…
Plus que jamais, ces artistes transmettent le bonheur de vivre le flamenco (donc la tolérance ?) et la certitude qu'il s'agit d'un art ouvert à tous. Et qui se nourrit de la création, des idées venues d'ailleurs.
Et je rajoute, que cela n'est pas que pour les enfants !
J.M. Izquierdo
Mayte Martín
12 janvier, Théâtre de Nîmes
Au dire des aficionados qui ont assisté, unique, plein d'émotion, de matices et surtout une sensibilité intimiste et propre au personnage. Des palos oubliés trop souvent lors de récitals. Mayte Martin a su combler son public dès sa Petenera ancienne qu'elle leur a offert d'entrée.
garrotín, cantiñas, mais aussi soleá, des thèmes accompagnés par son guitariste de toujours, Juan Ramon Caro, avec brio et dévotion. Moi je me souviens que chez nous à Genève. Il y avait de la neige et sûrement un brin de jalousie… Mais qu'avons-nous loupé ? Et bien laissons, François Noël et Mayte Martin nous le dire sur ce reportage de Telemiroir…
J.M. Izquierdo
El Cabrero
13 janvier, Théâtre de Nîmes
Absents, nous étions toujours absents et mécontents, à Genève, la neige fond, mais ici pas de dialogue sans artifice, la semaine s'emballe et bientôt, nous prendrons la route pour Nîmes de la Frontera. Ya llegamos pronto amigos !
Il paraît que ce fut mythique, presque comique ce soir là. Non pas que le spectacle fut mauvais ou décevant, bien au contraire ! El Cabrero, gardien des racines, du cante jondo, maestro de los fandangos s'est trouvé dans le spectacle avec un micro quelque peu vindicatif et récalcitrant qui lui refusait son droit à chanter debout… J'imagine, d'un côté la rigueur de ce grand maître, le public et comme je l'ai lu au travers de la toile… El Microfono…
Concierto de guitarra de Rodriguez " El Cabeza ", primer acto y luego ? Guerra de "El Cabrero", oui oui querido public, cet homme est droit, il est libre, il est de la Terre, il est le berger de ses convictions. Ses letras aussi, comme lui, su camisa negra, su sombrero y pañuelo rouge o colorao d'un autre temps, elles portent le message de son engagement… También mataron à Lorca… y Miguel Hernandez murio…
J.M. Izquierdo
Rafael de Utrera en 1ère partie
Maria José Franco en 2ème
14 janvier, Théâtre de Nîmes
Bon eh bien la date du départ approche, mais toujours pas à Nîmes… Rafael y est déjà, même qu'il tient l'affiche avec Maria José ce soir. On va pas dire que tant mieux pour lui, mais bon, faut bien qu'on soigne nos frustration comme on peut non ?
De toute façon, ils sont connus tous les deux à Nîmes… Même qu'on leur à décerné des prix à ces deux-là… Ce soir-là, je vais vous dire ce que j'ai fait : je me suis regardé Rafael de Utrera sur la toile, et puis Maria José. Certes c'est pas pareil… mais vu que personne ne s'exprime vraiment sur cette soirée, même sous couvert d'anonymat, si ce n'est pour dire que Rafael c'était bien, du cante traditionnel, maîtrisé, sobre, una buena faena de Utrera. Maria José elle remonte sur scène après être devenue maman et elle prépare son prochain spectacle pour Jerez. Dommage on n'en saura pas plus… Bon je vous laisse, car la route nous appelle demain et les valises doivent être faites. On se retrouve en direct de Nîmes de la Frontera. !
J.M. Izquierdo
Résumés de Telemiroir :
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